Le Rwanda, par la voix de sa Ministre des Affaires Etrangères, Louise Mushikiwabo, a réfuté le Rapport d’Amnesty International 2014-2015 sur le Rwanda faisant état de musellement de l’espace politique et des libertés démocratiques. Selon ce rapport, l’opposition aussi bien que les ONGs ne travaillent pas en toute liberté.

La Ministre Mushikiwabo et porte-parole du gouvernement rwandais qui était l’invitée de Radio 10 balaye ses accusations d’un revers de la main disant que cela importe peu, que cela est devenu un refrain qui revient chaque année, qu’il n’est pas question de s’y éterniser.

Pour elle, Amnesty Int’l, Reporters Sans Frontières et HRW sont à mettre dans un même panier. « Ces ONGs internationales ne survivent que par leurs rapports mansongers pour ne pas aller au chômage », a-t-elle déclaré sur les ondes de Radio10.

Leur survie, elles ne la tiennent que des publications montrant ce qui ne va pas dans les pays. Quant à nous, dirigeants du Rwanda, avons la responsabilité et obligation de réaliser les bonnes conditions de vie des citoyens et de faire évoluer leur perception de l’univers.

Ces rapports sans-façon des chômeurs blancs, on ne doit pas s’en faire, a-t-elle déclaré excédée du fait que « tout chômeur occidental s’improvise investigateur en Afrique pour rapporter comment il nous est refusé le droit d’expression, de respirer. Je ne sais pas où ces enquêteurs tirent tout cela ».

Le Rapport d’AI pour cette année indique que le rwanda s’est développé économiquement mais que les citoyens n’ont pas le droit d’expression. Il va plus loin disant que les Rwandais ont peur de débattre des thèmes de génocide et de torture car de tels débats, lit-on dans le rapport, risquent d’être pris pour un crime d’atteinte à la sécurité publique et de divisionnisme.

La ministre trouve que ces rapports sont délibérément tendancieux et obéissent aux géopolitiques internationales de leurs bailleurs de fonds, que par conséquent, on y peut rien.

La Ministre a refuté avec la dernière énergie le passage de ce rapport selon lequel les citoyens sont arrêtés, détenus dans des maisons closes, torturés au courant électrique sans que les services habilités relèvent ces entorses aux droits humains.
Pour elle, ceci est un mensonge éhonté.

Mushikiwabo souhaite que ces ONGs internationales RSF, AI et HRW puissent faire leurs investigations de façon professionnelle et produire des rapports sérieux qui se rapprochent de la réalité des situations sociales.

http://fr.igihe.com/politique/la-ministre-mushikiwabo-trouve-fantaisiste-le.html

Posté par rwandaises.com