L’Accord de Paris représente un engagement mondial fort, pour promouvoir la protection de l’environnement et atténuer les impacts du changement climatique. L’accord fournit le cadre pour toutes les nations, afin d’introduire et de renforcer les politiques qui réduisent les émissions de gaz à effet de serre. Il comprend également un engagement pris par les pays développés pour aider financièrement et technologiquement, à hauteur de 100 milliards de dollars annuellement jusqu’en 2025, les pays vulnérables d’un point de vue climatique.

L’accord est le résultat de plusieurs années de négociations qui ont commencé à Durban en 2011 pour se terminer par les négociations sur le climat tenues à Paris en Décembre 2015 (COP21). Les pourparlers ont eu lieu en vertu de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et ont été conclus avec l’accord de Paris, qui a été adopté par toutes les parties – 196 nations.
«L’Accord de Paris est une plate-forme clé pour un plan d’action mondial qui permettra de réduire les émissions de carbone et de limiter le réchauffement climatique à moins de 2 degrés Celsius, avec le noble objectif de maintenir la température augmentée en dessous de 1,5 degrés. C’est ce dernier objectif plus contraignant que le gouvernement Rwandais a défendu lors des négociations climatiques en Décembre 2015, parce que nous savons que tout but moins ambitieux placera le Rwanda et d’autres pays vulnérables dans un risque inacceptable de catastrophes liées au climat », a déclaré le Ministre des Ressources Naturelles Vincent BIRUTA.

Cet accord va aider le Rwanda en tant que l’un des pays les plus vulnérables aux changements climatiques.
Le Rwanda a une expérience reconnue de protection de l’environnement, comme en témoigne l’interdiction des sacs en plastique, la conservation de son patrimoine naturel à travers une série de parcs nationaux et d’aires protégées, la restauration des paysages et la plantation de millions d’arbres chaque année. Le Rwanda invite les pays développés et les organisations internationales intéressées à appuyer sa propre vision de la croissance verte qui vise à contribuer à l’environnement et au changement climatique – le Fonds vert.

« Un élément clé de la réalisation de notre vision est le Fonds vert du Rwanda – un environnement novateur et fonds d’investissement sur les changements climatiques qui est le plus important de ce genre en Afrique. Le fonds investit dans les meilleurs projets publics et privés qui ont le potentiel pour contribuer à la construction d’une économie verte. Le fonds a mobilisé 100 millions de dollars à ce jour et est un excellent exemple de l’impact que peut avoir un financement climatique bien géré », a déclaré la Ministre des Affaires Etrangères Louise Mushikiwabo.
Louise Mushikiwabo a également annoncé que le Rwanda ratifiera l’accord de Paris le plus tôt possible et a appelé tous les pays à exécuter leurs plans d’action climatique, pour que l’accord soit à la hauteur des attentes des générations actuelles et futures.
« Alors que l’accord de Paris est une étape historique dans la bonne direction, il ne faut pas se contenter de la signature d’aujourd’hui. Le vrai travail commence maintenant, », a-t-elle dit.

Légende Photo : A New York la ministre rwandaise des affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, a rencontré Helen Clark, l’actuelle directrice du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) qui briguera la succession de Ban Ki-moon et espère devenir la première femme à diriger l’ONU

http://www.newspress.fr/Communique_FR_296149_6304.aspx

Posté le 29/04/2016 par rwandaises.com