“Je crains les Grecs même quand ils font des offrandes (aux dieux) ”, aurait dit le grand prêtre troyen Laocoon pour dissuader les Troyens de faire entrer dans leurs murs le fameux cheval de Troie ! Méfions-nous de ce type d’amabilités et de ceux qui les tiennent.

En fait le message passe d’autant plus facilement qu’il est enrobé dans une capsule tout en sucre. Et le venin (du scorpion) est dans la queue ce qui veut dire, à la fin de l’article. Ce sont là deux procédés rhétoriques vieux comme le monde ! Et voici le message : « On ne pourra pas écarter la majorité ethnique pendant longtemps. Aussi « génocidaire » soit-elle. Sinon tout ce progrès édifiant équivaudrait à construire sur du sable mouvant. » . En termes plus explicites : si le pouvoir ne revient pas à la « majorité ethnique », point de salut, point de développement durable. Ingabire et ses acolytes ne pensent pas et ne disent pas autre chose. Et c’est là la clef de voûte de l’idéologie parmehutu qui nous a menés là où vous savez.

Et pour en sortir, il n’y a qu’une voie et une seule : l’action de justice, d’égalité et d’équité menée depuis 16 ans ! Et, malgré de nombreuses difficultés et des bâtons dans les roues, avec le succès que NOUS avons célébré le 4 juillet.

Notre « ami » et pseudo-admirateur burundais a-t-il été dans les entreprises, les facultés, les établissements secondaires, l’armée, les chefs-lieux de province ou de districts ….? Non, évidemment. Il est venu avec ses idées préconçues et n’a vu que ce qu’il voulait voir.

La solution dans la poursuite de l’action menée jusqu’ici, il faut y croire tous ensemble et ensuite donner le temps au temps. « Impinga ni ndende » ; mais quand le choix est clair, la lumière est au bout.

Les ennemis du Rwanda ont peur, très peur de notre succès que nous devons à des très judicieux choix politiques ambitieux et à des hommes exceptionnels, capables de voir clair et loin et d’entraîner tout un peuple vers l’avant. Et notre succès signifie leur échec. C’est pourquoi, il ne faut rien leur lâcher : à aucun prix. Il y va de la survie et de l’avenir de tout un peuple. Sans être ni méchant ni prétentieux, je reprendrai un vieil adage : les chiens aboient, la caravane passe. Autrement dit, n’ayons pas peur ! N’ayons surtout pas peur du bruit que font à longueur de journaux tous les pseudo droitsdelhommistes qui prétendent faire le bonheur de notre pays à notre place.

“Burya urusha nyina w’umwana imbabazi abashaka kumurya.

Et une petite rectification pour terminer : non, Monsieur Chris Harahagazwe, le Rwanda n’est pas le « frère jumeau » _ ou, comme d’autres disent, « le miroir » _du Rwanda. Et il ne l’a jamais été. Sauf aux yeux des Harroy et autres faiseurs des « révolutions assistées », qui sont à la source de tous nos maux. Et si c’est un jumeau, c’est un faux jumeau. Le Burundi n’est qu’un pays voisin avec lequel nous devons coopérer. Au même titre que les autres pays voisins .Mais nos choix, passés ou actuels, ne sont pas les mêmes et ils ne sauraient l’être.

Quoi qu’il en soit, méfions-nous des « faux admirateurs » aux éloges dithyrambiques (qui n’oublient pas nos « belles filles » !)

PS : Notre « ami » burundais n’est pas jaloux des succès de notre pays : il nous met au défi de réussir durablement sans restaurer la vieille et catastrophique politique du Parmehutu (ou de sa soeur du Burundi , le Palipehutu). Ou de passer par la politique de l’équilibre « ethnique et régionale » du MRND et de ses avatars en cours dans un certain pays avec les conséquences néfastes (blocages institutionnels, promotion de la médiocrité….) que l’on craignait : le pouvoir ne se partage pas comme un gâteau d’anniversaire ou comme l’Afrique à la Conférence de Berlin ; le pouvoir est comme la République ( la res publica « la chose publique, commune »), qui est »une et indivisible ».

Bannir toute solution de facilité, c’est la marque du courage politique ; et seul celui-ci finit par payer dans la

durée.

-* Lire aussi :La mission civilisatrice du Rwanda

Le27/07/2017 par rwandaises.com