Il ya un fort racisme en Afrique contre les noirs, en tant que citoyen ou comme immigré. Les victimes de cette ségregation ne sont protégées ni par le gouvernement ni par une institution appropriée.

L’Afrique est peuplée des racistes et des esclavagistes qui ont pignon sur rue, mais les chefs d’Etat africains et l’Union Africaine et ses organes n’abordent jamais ou très peu cette situation humanitaire. Les pays du Maghreb et de l’Union europénne en profitent largement pour maltraiter les ressortisants africains.
Dans les années soixantes, quand toute l’Afrique combattait par tous les moyens l’appartheid en Afrique du Sud, au Rwanda, tranquillement, la ségrégation battait son plein avec le nettoyage ethnique, les quota dans les écoles et l’emploi et la ségrégation basée sur le facial et l’appartenance régionale. Cette situation a aboutit à l’extermination d’un dixième de la population rwandaise par décision gouvernementale et la bénédiction des Eglises.
En Mauritanie, jusqu’à l’heure actuelle, l’esclavagisme bat son plein, malgré son soit-disant abolition officielle. Seules les victimes se battent contre leur gouvernement sans aucun appui ni de l’Union Africaine ni celui de l’ONU et leurs organes de Droits de l’homme
Au Soudan l’esclavage est une tradition historique qui affecte les peuples noirs du Soudan du Sud et des mont Nuba malgré que le pays a signé des conventions internationales sur l’esclavage et son abolution.
Les observateurs affirment que l’esclavage, le trafic humain comprenant l’enlèvement et le travail forcé, par des miliciens arabes, demeurent une réalité au Soudan où des milliers de personnes attendent d’être libérées et où de nouveaux enlèvements violents se produisent encore.
Dans l’ensemble des pays de Manghreb il y a une population noire qui y habite depuis des générations. Mais il ya beaucoup des noirs qui sont les descendants d’esclaves et qui se sont mélangés avec les populations locales tels que les Haratines au Maroc. Ces populations , même s’ils n’ont pas le titre d’esclave, ils ne restent pas moins les citoyens de seconde zone.
En Algérie, les noirs sont victimes d’un racisme systématique dans la plupart des grandes villes et en particulier dans la capitale, Alger, ils sont souvent la proie des insultes, moqueries et humiliations, voire d’actes violents. Il s’agit aussi bien des noirs Algériens, citoyens des wilayas du sud, mais aussi des Noirs immigrés, en provenance de pays du Sahel.

Les Noirs en Tunisie, qu’ils soient de nationalité tunisienne ou autre, sont confrontés à un racisme intolérable. La discrimination et la haine raciale ont été longtemps tues. Un tabou, en somme, dans un pays dont l’homogénéité a été sciemment mise en avant et cultivée, par les politiques aux dépens des minorités. Bien présent, quelque soit le statut de la personne visée par cette discrimination ou sa nationalité, le racisme est bel est bien ancré dans la société tunisienne et les mentalités ne sont pas prêtes d’évoluer.
En Tunisie, la discrimination basée sur la couleur de la peau est une réalité alimentée par une mémoire collective considérant les noirs comme les descendants des esclaves subsahariens qui ont été emmenés en Tunisie durant la période de la traite négrière. Dans certains cas, ils sont considérés comme n’étant pas tunisiens.
En Libye, les noirs descendants d’esclaves subsahariens sont assimilés aux mercenaires africains autrefois employés par Kaddafi. Autant de faits non avérés qui rendent le retour de cette tribu dans leurs terres impossible. Malgré les mises en garde de l’ONU, le Conseil national de transition (CNT) est impuissant, influencé par les rebelles dont les pressions se font sentir jusqu’aux plus hautes sphères du nouveau gouvernement libyen.
Les immigrés de l’Afrique au Sud du Sahara, qui utilisent les pays de Maghreb comme lieu de passage pour atteindre l’Europe, sont devenus célèbres par le martyr qu’ils y subissent. Dicté par le racisme, les immigrés noirs sont reduits au sort unhumain, esclavagisme, vente, exploitation, objets sexuels et finalement mis à mort soit par des traversées chères et insécurisées en Méditeranée, soit par abandon dans le desert sans aucune provision alimentaire.
Ces tortures sont commises dans des pays qui appartiennent aux mêmes institutions que les pays des victimes. Tous ces pays prétendent partager les mêmes valeurs au sein de l’Union africaine, de l’ONU et des Organisations régionales islamiques.
Dès lors d’où vient ce silence assourdissant de la part de nos chefs d’Etat et de gouvernement ? D’où vient que les pays d’où viennent les victimes ne prennent pas le devant pour la protection de leurs ressortissants? Il en est de même pour les intitutions comme l’ONU et l’Union africaine. Il est vrai que si les pays membres ne mettent pas ce point sur l’agenda des réunions de ces institutions, personne ne le faira à leur place.
La ségregation des noirs en Afrique, comme citoyens et ou comme immigrés est une conséquence de la mauvaise gouvernance et du manque de nationalisme. Tandis que le peu d’esprit panafricain, favorise la segrégation chez les uns et aveugle les autres en les empechant de prendre conscience des réalités au sein du cotinent.

http://www.rwanda-podium.org/index.php/actualites/politique/1739-billet-d-humeur-le-racisme-contre-les-noirs-en-afrique-et-la-politique-d-autruche-de-nos-institutions
posté le 25/09/2017 par rwandaises.com