L’Ambassadeur William Gelling et le Directrice de DFID durant la conférence de presse

Kigali: La chose la plus importante est que le Rwanda est un pays unique parce qu’il a un leader doté d’une vision très claire et très renforcée, selon l’Ambassadeur du Royaume Uni à Kigali, William Gelling.

«C’est un pays qui change rapidement surtout lors de ces quatre dernières années où j’ai constaté beaucoup de changements à grande vitesse. Il y a pourtant des défis en ce qui concerne son avenir, particulièrement au niveau de l’économie. Mais si le Rwanda maintient cette vitesse de changement et cette vision claire, je crois que la Stratégie Nationale de la Transformation (NST) et la Vision  du pays pourront se réaliser», a-t-il indiqué.

Il a tenu ces propos lors d’un point de presse avec les médias alors qu’il s’apprête à céder son poste en janvier prochain à son successeur, Madame Sara Metcalk, jusqu’aujourd’hui Ambassadeur du Royaume Uni en Namibie.

L’Ambassadeur Gelling a ajouté qu’il entrevoit de grandes questions au Rwanda pour les prochaines années, notamment celles concernant le rôle des entreprises privées dans l’économie et l’avenir de la transition politique.

Pour ce qui est des relations régionales, le diplomate britannique répond que pendant quatre années, le progrès au sein de la Communauté est-africaine (EAC) a été lent parce que mal planifié. « Dans l’ensemble pour l’avenir du Rwanda et de la région, j’espère que ce progrès va se renforcer», a-t-il poursuivi.

Répondant à la question de la situation au Burundi où les négociations récentes n’ont pas débouché sur un dénouement consensuel et satisfaisant, l’Ambassadeur Gelling a noté que le Burundi dégage une image bien triste.

«Il y a quatre ans, les médias étaient vivants avec des débats animés. C’était un pays certes pauvre, mais qui affichait une volonté de progresser. Maintenant il est difficile de brosser l’avenir du Burundi. Seulement, l’on peut espérer que les discussions se poursuivront, même avec l’UE, et que le médiateur William Mkapa parviendra à un compromis. Pour le reste, je reste un peu pessimiste sur la situation au Burundi», a-t-il ajouté.

La Directrice de l’Agence britannique de développement (DFID), Mme Sara Metcalk, de son côté, a informé que DFID renforce les capacités des enseignants dans le souci de soutenir l’éducation au Rwanda. Elle a ajouté que DFID dispose de 12 millions de pounds pour les ménages très pauvres et la nutrition. (Fin)

 By André Gakwaya

http://www.rnanews.com/politics/14104-2017-12-13-08-28-04

Posté le 13/12/2017 par rwandaises.com