Vendredi 24 octobre 2008
La secrétaire américaine à l’Education Margaret Spellings faisait parti des dignitaires et donateurs rassemblés cette semaine dans la capitale rwandaise pour discuter des moyens de promouvoir l’enseignement supérieur en Afrique. Les responsables ont notamment étudié divers partenariats dans les domaines de l’éducation supérieure, de la sécurité alimentaire, de la croissance économique et de la santé.
Le continent a besoin de professionnels bien formés pour s’attaquer à des problèmes tels que la faim, la pauvreté et la santé, a souligné Mme Spellings. « Nous ne pouvons pas résoudre des défis au développement tels que la santé sans nous attaquer à l’éducation. C’est une pierre angulaire essentielle au développement » a affirmé Mme Spellings.
Parmi les donateurs présents à Kigali, Iqbal Noor Ali de la Fondation Aga Khan U.S.A. « Si l’on se cantonne dans l’éducation primaire et secondaire, on ne fournit pas aux gens les capacités, le savoir, les outils nécessaires pour se développer » a expliqué M. Noor Ali, en soulignant l’importance de l’enseignement supérieur pour former les dirigeants de demain dans tous les secteurs – fonction publique, milieux d’affaires et société civile.
Parmi les partenariats qui ont fait l’objet de discussions à Kigali : une alliance entre l’université Tulane de la Nouvelle-Orléans en Louisiane et l’Université nationale du Rwanda, en vue de former des professionnels du secteur de la santé publique. Un projet financé en partie par l’ambassade des États-Unis à Kigali car chaque année, l’USAID offre des bourses à dix Rwandais pour étudier à Tulane.
Certains critiques font valoir que l’enseignement supérieur ne devrait pas se faire aux dépens de l’enseignement primaire et secondaire, les besoins dans ces secteurs étant plus urgents en Afrique. Mais selon Mme Spellings, on ne saurait négliger les études supérieures sans conséquences graves, vu que la qualité des autres enseignements en dépend.
(Source : Voanews)
Posté par Cathy et Jose