par Dominique DesaunayUne grande partie de l'Afrique aura bientôt accès à l'Internet haut débit.(Photo : AFP/ Seyllou Diallo)

(Photo : AFP/ Seyllou Diallo)

Au cours des cinq dernières années, c’est l’Afrique qui a connu la croissance la plus rapide du nombre d’abonnements à la téléphonie mobile. Et cette progression devrait encore s’accélérer. Vingt-trois pays de l’Est et du Sud de l’Afrique ont finalisé le projet EASSy pour la construction et l’exploitation d’un câble sous-marin à fibre optique le long de la côte est de l’Afrique. Un moyen de rendre les coûts d’utilisation du téléphone et de l’internet plus abordables.

Le câble sous-marin EASSy qui vient d’être inauguré fournira, entre autres, des connexions internet permettant de transmettre des informations à une vitesse jusqu’à 40 fois supérieure à celle des connections par ligne téléphonique.

Il connectera l’Afrique du Sud, le Mozambique, Madagascar, la Tanzanie, le Kenya, Djibouti et le Soudan. Treize autres pays limitrophes devraient en bénéficier : le Botswana, le Burundi, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Tchad, l’Ethiopie, le Lesotho, le Malawi, le Rwanda, le Swaziland, l’Ouganda, la Zambie et le Zimbabwe.

« C’est un jour historique pour l’Afrique, pour les communications entre le continent et le reste du monde », a déclaré Brian Herlihy, le directeur général de la société de télécommunications SEA Cable System (Seacom) qui a posé le câble. La Banque africaine de développement (BAD) a déjà injecté 11,3 millions d’euros dans ce projet EASSy pour de la navigation à grande vitesse et des images en haute définition sur le continent, pour une Afrique qui ne sera plus exclue de la révolution numérique mondiale. Reste le problème d’acheminer ce haut débit chez le particulier. Mais là, c’est une autre histoire.  

Par Dominique Desaunay (photo :AFP/ Seyllou Diallo)

 

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