Les dirigeants de plusieurs pays participant à la 64e Assemblée générale de l’ONU ont averti leurs collègues qu’une action internationale coordonnée visant à mettre fin à la récession mondiale et à la menace posée par le changement climatique ne devait pas être victime des divisions politiques.
« La convalescence sera lente et prendra beaucoup de temps », a déclaré jeudi le président de la Bosnie-Herzégovine Zeljko Komsic, un des pays entrés le plus récemment au sein de l’ONU.
Devant l’Assemblée générale de l’ONU, Zeljko Komsic a qualifié la crise internationale de « pire crise économique depuis la fondation des Nations unies, particulièrement pour les pays pauvres et sub-sahariens ».
Le président du Rwanda Paul Kagame a souligné pour sa part que le chemin pour sortir de la récession économique demandera une participation élargie, au-delà des membres du G-8 ou même du G-20. « La plupart des propositions sont insuffisantes par rapport aux mesures essentielles à prendre pour le rétablissement des pays à bas revenus », a déclaré Paul Kagame.
« Le G-20 joue désormais un rôle crucial pour se remettre de l’instabilité économique internationale; mais ne devrions-nous pas élargir un peu plus la base pour inclure beaucoup de nations qui sont très vulnérables aux décisions de quelques-uns? », s’est interrogé le président rwandais.
Zeljko Komsic avait déclaré un peu plus tôt: « Il devient plus qu’évident que seule une approche forte, multilatérale peut apporter les vraies réponses ». AP