Cyclisme. Une équipe 100% castelsarrasinoise sera au départ.


De retour du Faso, Julien Schick et ses amis sont déjà repartis vers de nouvelles aventures, cette semaine avec le Tour du Rwanda. Photo DDM

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Avec sa 5e place au classement général sur le tour cycliste du Burkina-Faso qui vient de s’achever, le coureur castelsarrasinois Guillaume Soula a de quoi être satisfait de sa saison. Son camarade Julien Schick qui a endossé, quant à lui, lors de la première étape de la boucle africaine le maillot jaune de leader, est revenu tout aussi affûté (nos éditions du 25 et 29 octobre). « Cela a été encore une expérience magique d’autant que pour cette deuxième participation nous n’avons pas connu de problèmes de santé », atteste Julien, qui n’était pas à cours d’anecdotes humoristiques sur les problèmes d’intendance. « Nous avions amené avec nous notre ravitaillement pour l’ensemble de l’équipe qui était composé de trois Burkinabais. Il y a dû avoir un quiproquo car dès la première journée de course, ils ont consommé l’équivalent de 40 barres de céréales, soit tout le stock de la semaine du Tour (rires). »

Et si la saison est terminée pour la majorité des compétiteurs, les deux coureurs du CAC cyclisme ont décidé de jouer les prolongations en participant cette semaine au tour du Rwanda. Une épreuve de 1 300 km qui se tiendra pour la première fois et à laquelle le CAC cyclisme présentera une équipe 100 % castelsarrasinoise. Ainsi aux côtéx des deux compères Soula et Schick, c’est Benjamin Trouche et Edgar Tavarez qui les épauleront dans cette compétition qui ne devrait toutefois pas être une sinécure. « Le climat devrait être pire qu’au Burkina puisque nous sommes au cœur du climat tropical africain avec des étapes de montagnes qui culminent à 2 800 mètres. »

Des surprises au bord du lac kivu ?

Pour ce faire, ils seront accompagnés de deux autres castelsarrasinois, Marlène Boy et Norbert Badalies qui assureront derrière la course la maintenance et la logistique de l’équipe. « C’est un avantage indéniable pour notre équipe qui va pouvoir donner le meilleur d’elle-même », confirmait Julien Schick.

Il leur faudra toutefois beaucoup d’énergie pour demeurer concentrer sur la course. « C’est vrai que lorsque l’on va longer le lac Kivu (l’un des plus grands lacs d’Afrique), il sera peut-être difficile de ne pas être perturbé par la nature environnante et les nombreux animaux sauvages qui évoluent dans et autour. » Une compétition tenait à conclure le patron du club, Éric Malbreil, qui va tenir son assemblée générale le 21 novembre, « avant tout pour nos jeunes coureurs de division nationale, une aventure humaine hors du commun. »

 

 http://www.ladepeche.fr/article/2009/11/16/715800-Apres-le-Tour-du-Faso-celui-du-Rwanda.html

Posté par rwandaises.com

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