Véronique Tadjo (à gauche) et Esther Mujawayo.
Dans le cadre du festival « Ecrivains d’Afrique : escales en Champagne-Ardenne », organisé par l’agence de coopération entre bibliothèques Interbibly, la médiathèque Voyelles organise à l’auditorium une rencontre tout public, le mardi 24 novembre à 20 heures, avec les auteurs Esther Mujawayo et Véronique Tadjo, animée par Valérie Marin La Meslée, journaliste littéraire au Magazine littéraire et au Point.
Le thème central de la rencontre sera l’évocation du génocide rwandais.
Esther Mujawayo est une rescapée du génocide rwandais de 1994 qui a fait un million de morts dans son pays. Avec son livre-témoignage SurVivantes, elle retrace son parcours, de sa naissance sur une colline rwandaise à sa vie actuelle en Allemagne, et tente de restituer l’effroyable blessure du génocide afin de vaincre le terrible sentiment d’« être en tort d’exister » que ressent le peuple tutsi.
Véronique Tadjo sera le second écrivain de la soirée-rencontre du 24 novembre. Elle, qui s’est rendue au Rwanda après le génocide afin de recueillir des témoignages, publiera ses impressions dans son livre L’ombre d’Imana : Voyage jusqu’au bout du Rwanda. Elle y décrit un pays saccagé, marqué par la guerre et les conséquences du génocide.
Expo à la bibliothèque
En outre, elle apporte sa contribution à l’émergence d’une littérature jeunesse africaine en publiant près de neuf livres pour enfants : son œuvre littéraire et graphique est très largement inspirée du fonds traditionnel africain.
Une exposition d’illustrations originales d’Hassaan Ali Ahmed, Le rêve du papillon, se tiendra jusqu’au samedi 5 décembre à la Bibliothèque Porte Neuve.
Hassaan Ali Ahmed est un des grands peintres soudanais contemporain. Son travail d’illustrateur a été salué au niveau international. Il a reçu le prix Noma pour ses deux premiers albums Le rêve du papillon et Le monstre de la jungle, paru depuis chez Grandir.
Sous des allures de fables, avec une simplicité confondante d’élégance et de poésie, il déploie dans ses albums une poésie visuelle qui ne s’interdit pas l’humour.
Les bibliothèques proposent de découvrir les neuf illustrations originales du conte, Le rêve du papillon.
Postè par rwandaises.com
