Port-au-Prince, la capitale d’Haïti, est en partie détruite et plongée dans le chaos après le séisme dévastateur, le plus violent depuis plus d’un siècle, qui l’a frappée il y a maintenant 18 heures. Pas encore de premier bilan global en fin d’après-midi. Mais les victimes pourraient se chiffrer par milliers, voire par dizaine de milliers. Le chef de la mission de l’ONU sur place serait au nombre des morts. Une opération internationale d’aide massive se met en place. Réunion de crise aux Etats-Unis autour de Barack Obama. 17H45 – Rappel : pour avoir des nouvelles de proches. A Paris, un numéro d’urgence, le 01.45.50.34.60. a été mis en place par le ministère des Affaires étrangères pour les familles des Haïtiens et d’autres personnes résidant en Haïti qui veulent avoir des nouvelles des leurs. 17H30 – « Sauver des vies »: c’est la priorité des Etats-Unis. L’armée et les garde-côtes vont acheminer du matériel de secours. Une première équipe américaine, partie de San José (Costa Rica), devait arriver vers 18H30 GMT. Des avions des garde-côtes américains survolent l’île pour évaluer la situation. Plusieurs navires américains sont aussi en route vers l’île, stuée à quelques centaines de km des côtes américaines. 17H10 – Toujours pas de nouvelles des Français, l’ambassade détruite. Plus d’un millier de Français résident en ville. « Il est très difficile de savoir où ils sont », a dit le chef de la diplomatie, Bernard Kouchner. « Notre ambassade est détruite et les Français sont regroupés sur deux sites, ils sont entre 60 et 100 pour le moment. Le reste, nous ne savons pas ». Selon lui, « le bas de la ville est complètement détruit, le reste sur les collines est un peu épargné ». 16H55 – Hôpital gonflable. Médecins sans frontières (MSF) a déjà accueilli 600 blessés dans ses centres de soins à Port-au-Prince. L’ONG va envoyer depuis sa base de Bordeaux un hôpital gonflable de 100 lits. Comprenant deux blocs opératoires, cette structure d’un millier de m2 est la plus adaptée aux risques de répliques. MSF est en train de mobiliser équipes et matériels. 16H40 – « La montagne a paru s’effondrer ». Les destructions ne touchent pas que Port-au-Prince. A 40 km au sud, à Jacmel, « la dévastation est complète », raconte un humanitaire américain, Emmet Murphy. « Je rentrais en voiture, quand toute la montagne a paru s’effondrer autour de moi. Les gens paniquaient, un immeuble s’est effondré sur le bord de la route. Il doit y avoir de nombreux morts ». 16H35 – DES DIZAINES DE MILLIERS DE VICTIMES: c’est l’estimation d’un diplomate haïtien à Washington. 16H23 – Barack Obama vient de prendre la parole à Washington. Il annonce une intervention « rapide, coordonnée et ferme » pour aider Haïti. Des équipes de secours vont arriver dans les prochaines heures. 16H22 – Le président haïtien René Préval dit craindre des milliers de morts. Il appelle la communauté internationale à l’aide. 16H20 – « Dépassé » par le nombre de morts et de blessés. L’hôpital de l’ONU, géré par le contingent argentin, le seul à fonctionner, est débordé par l’afflux de 800 blessés et se trouve dans une situation « assez critique », dit son directeur. « Nous sommes dépassés par la quantité de morts et de blessés. Beaucoup d’enfants ont été abandonnés par leurs parents dans l’hôpital, parce qu’ils retournent chez eux pour aller chercher des proches ou par peur des pillages ». 15H55 – Une unité française de la Sécurité civile de Brignoles, dan le sud, spécialisée dans les secours d’urgence, doit décoller dans l’après-midi. 130 pompiers ou sauveteurs français auront au total rejoint Port-au-Prince au plus tard dans les 24 heures. 15H45 – L’aéroport de Port-au-Prince « est opérationnel et l’aide va commencer à arriver », selon un responsable de l’ONU. 15H30 – L’archevêque de Port-au-Prince, Mgr Serge Miot, est retrouvé mort dans les décombres de l’archevêché. 15H25 – Trois premières équipes américaines de secours vont partir. Le Canada décide d’envoyer une « force d’intervention ». 14H30 – Le patron de la Mission de paix de l’ONU en Haïti, Hedi Annabi, et son adjoint sont portés disparus. L’annonce est faite par le chef de l’ONU, Ban Ki-moon. Il parle d’une « tragédie » pour Haïti et pour l’ONU. Le bilan pourrait se chiffrer en centaines de morts. 12H00 – « Une tragédie qui défie l’entendement ». L’ancien président haïtien Jean-Bertrand Aristide, qui vit en exil en Afrique du Sud, adresse ses condoléances à ses compatriotes. AFP http://www.metropolehaiti.com/index.php?page=2 Posté par rwandaises.com
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