« Je suis venu (au Rwanda) discuter avec les officiels de ce pays sur les futures axes de partenariat entre les pays membres du Commonwealth », a déclaré jeudi M. Sharma, à l’issue d’un entretien avec la ministre rwandais des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Mme Louise Mushikiwabo.
« Nous voulons identifier les points forts et faibles du Rwanda dans la politique de développement socio-économique en tant que nouveau membre Commonwealth », a souligné ce diplomate d’origine indienne.
M. Sharma qui ne tarit pas d’éloges sur les réalisations accomplies par le Rwanda, quinze ans après le génocide de 1994, à, en outre, salué les objectifs de « développement, de bonne gouvernance, de démocratie et la création d’un Etat de droit ».
« Je crois que ces domaines constituent les points forts du Commonwealth (?) Nous sommes disposés à bâtir un partenariat solide avec le Rwanda dans ce sens », a renchéri le Secrétaire général du Commonwealth.
Le 30 novembre 2009, le Rwanda a été admis comme membre du Commonwealth après dix années de lobbying et de tractations diplomatiques pour adhérer à ce bloc anglophone, qui a coïncidé avec la reprise de ses relations diplomatiques avec la France, rompues en novembre 2006.
A Kigali, les autorités soutiennent que la réouverture des ambassades entre Kigali et Paris a été possible, « simplement » parce que les deux pays en avaient « intérêt », en tant que membres des Nations unies, alors que pour l’adhésion au Commonwealth, il s’agit d’une « opportunité » pour valoriser la démocratie, les élections « libres et transparentes » et la lutte contre la corruption.
Kigali – Pana 22/01/2010