SE Mme Christine Nkulikiyinka, Ambassadeur de la République du Ruanda, en Allemagne, invite ce lundi 19-4-2010 (18h00 – 20h009, à un podium de discussion sur le sujet: « Les conséquences traumatologiques du génocide et le processus de réconciliation au Ruanda ».
Lieu: Hôtel Dietrich-Bonhoeffer -Haus, Zieglerstr. 30, 10117 Berlin-Mitte (S/U-bahn: Friedrichstr. , sortie, en direction du Spree, premiere avenue à droite).
Programme
18h00 Ouverture: SE Mme l’Ambassadeur
18h05: Débat des panelistes
* Mme Dr. Ushi Eid (Allemagne): (ancienne vice-ministre de la coopération sous Schroeder, actuellement vice-présidente de la Fondation allemande Afrique, asbl
* Mme Esther Muyawayo (Ruanda): Sociologue, thérapeute en traumatologie, écrivain, cofondatrice d’AVEGA (Association des Veuves du Génocide d’Avril. Survivante du génocide.
* Mme Kathrin Groninger (Allemagne): psychologue, collaboratrice scientifique en processus psychosociaux auprès de l’Académie internationale de la FU Berlin.
Questions du public
Modération: Dominic Johnson (Grande-Bretagne) : rédacteur Afrique du quotidien gauche écolo TAZ
19h30: Fin
Commentaires
L’invitation de SE Mme l’Ambassadeur est en retard d’une décennie, car elle cite dans l’invitation le chiffre de 1Mio de victimes (chiffre lancé par Kimmwenyi), et lorsqu’elle écrit que les victimes et les auteurs vivent l’un à côté de l’autre, elle affirme implicitement que les victimes et les auteurs ne vivent pas ensemble, mais sont étrangers les uns aux autres. Les panelistes doivent répondre à 3 questions: 1) Comment gèrent-ils leur douloureux passé? 2) Comment est-ce que le pays (Ruanda) soutient-il ce processus? 3) Comment se comporte-on face à la tramatisation?
Ces questions sont ambiguës et les panelistes ne sont pas suffisamment qualifiés pour aborder ce sujet complexe sans parti pris. Comment une victime peut-elle soigner les séquelles dont elle aurait elle-même été victime, chez d’autres victimes? Ce sujet, même Freud ne l’avait pas traité.
Mme Dr. Ushi Eid et Dominic Johnson sont, en Allemagne, deux personalités, qui n’ont aucun intérêt que la réconcialition ruando-ruandaise ait lieu un jour.
La communauté internationale se pose une série des questions dont: y’aura-t-il des élections (libres, transparentes et démocratiques) , en 2011, au Ruanda? Y’aura-t- des candidats de l’opposition à ces élections? Est-ce que Mme Victoire Ingabire et son parti remplissent les conditions prévues par la loi électorale ruandaise? Quelle est la situation foncière réelle sur les collines? Y’a-t-il encore des Twas au Ruanda?
Au lieu d’aborder des essentials (à la question: where is the beef? Il est présenté un os en plastique pour les chiens), Mme l’Ambassadeur invite à une messe basse pour les initiés d’un secte, qui exclue un débat contradictoire. C’est dommage!
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Dr. Shungu M. Tundanonga-Dikunda
Public & Policy Affairs Consultant
PF 62 02 45
D-10792 Berlin (Germany)
Posté par rwandanews.be
