Il n’ont pas encore fini de faire parler d’eux en mal. Les rebelles rwandais, regroupés au sein des FLDR, constituent une véritable épine sous les pieds, freinant ainsi toutes les bonnes initiatives de paix dans la région. Telle une nébuleuse, ils apparaissent partout à la fois, jusqu’à tenir en échec les Casques bleus de la MONUC et les FARDC.
Une délocalisation qui soulève déjà plusieurs commentaires, car il est difficile que ces personnes habituées à violer, tuer, voler, de devenir subitement des agneaux dans l’espoir de cohabiter pacifiquement avec les populations congolaises de Kisenge. La solution de délocalisation de ces rebelles rwandais n’est pas du tout une solution durable. Bien au contraire, elle va engendrer d’autres problèmes. Et si demain, ils décident de s’y établir définitivement, des conflits fonciers pointent déjà à l’horizon comme, c’est le cas au Kivu après les « délocalisations » de 1960 et 1972.
Non. Les FDLR étant formellement identifiés, ne méritent pas des solutions palliatives. Dans l’hypothèse où ils refuseraient de regagner leur pays par peur d’être arrêtés et exécutés, le gouvernement devra amener les organisations internationales, notamment l’ONU, l’Union européenne à leur trouver un autre pays d’asile. Ces organisations internationales devront agir avec la même promptitude comme elles l’ont fait avec les rescapés de Gatumba qui ont trouvé asile aux Etats-Unis. Pourquoi il n’en serait pas autant pour les FDLR, quitte à extraire les génocidaires avant de les traduire devant la justice internationale ?
Alors que cette délocalisation soulève une vive polémique, un groupe des FDLR vient d’investir la carrière de Kalenda, dans le territoire de Punia, au Maniema pour emporter 40 kilos de cassitérite. La population, 450 personnes, a été terrifiée, prise en otage, avant de voir tous ses biens pillés et emportés.
Voilà la réponse que les FDLR viennent de donner au gouvernement alors qu’il s’est engagé à les délocaliser pour les mettre en sécurité. Peine perdue. Parce que les FDLR n’entendent pas le langage de la paix, mais celui des armes pour voler, violer et piller en RDC.
L’on est là en face de plus en plus des trafiquants, des bandits et non des hommes politiques qui veulent restaurer la démocratie au Rwanda. Les actes de barbarie, de crime de ces rebelles rwandais doivent inciter le gouvernement congolais à utiliser la manière forte tout en impliquant la communauté internationale.
Que l’on ne se fasse pas d’illusion. Il n y a et il n’y aura pas de bons et de méchants FDLR. Toutes les initiatives doivent concourir à leur rapatriement au Rwanda
Source: 7sur7
1.Posté par yovita le 11/05/2010 09:33