En sa séance du 3 décembre, le Conseil constitutionnel (CC) a proclamé les résultats définitifs de l’élection présidentielle du 28 novembre 2010. Il a invalidé, lors de cette séance, les résultats dans quatre départements du Nord où des irrégularités insoupçonnables ont entaché la crédibilité du scrutin. Nos recherches nous ont permis d’obtenir quelques uns des innombrables documents qui attestent de la fraude grossièrement orchestrée au profit du candidat Ouattara Alassane. Ces fraudes portent, selon le CC sur la maltraitance et l’expulsion des représentants et délégués du candidat Gbagbo dans les bureaux de vote ; le bourrage d’urnes, le transport des procès verbaux par des personnes non autorisées ; l’empêchement de vote des électeurs ; l’absence d’isoloirs dans certains BV et, enfin, la majoration des suffrages exprimés au bénéfice du candidat Ouattara Alassane. Mais dans les documents qui suivent, nous nous contentons d’exposer les preuves portant uniquement sur le truquage des PV pour obtenir des scores pharaoniques au bénéfice du candidat du RDR. Vous y observerez de vous-même la grossièreté de la falsification des résultats.

Le hold-up électoral raté dans la région de Bouaké

La région de la Vallée du Bandama, dans le registre de la Commission électorale indépendante (CEI), est constituée de cinq (5) départements à savoir Bouaké, Béoumi, Dabakala, Katiola et Sakassou. Le président régional de la CEI est ici, le sieur Sangaré Moussa, militant du RDR, parti d’Alassane Ouattara. Observez attentivement le document A. C’est le PV de vote régional dressé par Sangaré Moussa.

Pour le département de Bouaké
Selon le PV dressé par le militant RDR, président régional de la CEI, les chiffres sont les suivants dans le département de Bouaké :
l Inscrits : 207.951
l Votants : 48.301
l Votants non inscrits : 2.761
l Bulletins nuls : 2.662.
De ces chiffres, un simple calcul d’élève de Cours moyens 2ème année (CM2) aboutira immanquablement au nombre total de votants suivant : 48.301+2.761, soit 51.062. Du coup, le suffrage exprimé est de 51.062 bulletins bruts – 2.662 bulletins nuls, soit 48.400 voix. Or, face cette réalité, le militant RDR, président régional de la CEI adopte une série d’anomalies grossières. Ainsi :
1ère anomalie : Sangaré Moussa retient que le suffrage exprimé est de 159.788 voix. C’est-à-dire que 51.062 votants bruts ont proprement voté 159.788 fois. Comment cela a-t-il pu se faire ? Pourquoi le président de la CEI, Youssouf Bakayoko, a-t-il pu accepter de livrer un tel résultat au QG de la rébellion, le Golf Hôtel? En attendant d’avoir des réponses à ces questions, il est bon de noter que cette manipulation grossière des PV de vote se constate dans les quatre autres départements de la Vallée du Bandama.
Nous la résumons dans le tableau B.
2ème anomalie : Le PV dressé par Sangaré Moussa montre les scores obtenus par chacun des deux candidats, Gbagbo Laurent et Alassane Ouattara, dans chaque département de la Vallée du Bandama. Le calcul fait sur la base des chiffres de ce militant RDR devait donner, dans la région, les totaux suivants : Gbagbo Laurent : 41.788 voix ; Ouattara Alassane : 149.598 voix. Et pourtant, Sangaré Moussa note les scores suivants : Gbagbo Laurent : 41.788 voix ; Ouattara Alassane : 244.471 voix. Soit un gonflement de 94.873 voix pour Alassane Ouattara (voir tableau C).
Rien que sur la base de ces grossièretés, la CEI ne pouvait valider les résultats de la Vallée du Bandama. A trop vouloir tricher, on commet l’irréparable.

http://news.abidjan.net/presse/notrevoie.htm

Posté par rwandanews