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Les 29 personnes suspectés d’avoir lancé les grenades qui ont ensanglanté la ville de Kigali il y a quelques mois ont comparu ce lundi pour la première fois devant le tribunal de grande instance de Nyarugenge. Atteinte à la sureté de l’Etat et appartenance à une organisation terroriste sont parmi les charges qui pèsent contre eux.

Beaucoup parmi ces présumés lanceurs de grenades reconnaissent les faits allégués contre eux mais demandent la liberté provisoire pour avoir été emprisonnés plusieurs mois sans jugement.

Devant les juges les suspects, tous menottés, ont affirmé qu’ils appartiennent aux Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR), une rébellion rwandaise basée à l’est de la RD Congo dont certains membres sont soupçonnés d’avoir commis le génocide des Tutsi en 1994.

L’audience de ce lundi n’est pas entré dans le fond de l’affaire car la question de la mise (où non) en liberté provisoire a dominé les débats. La décision de la justice sur la demande des accusés est attendue ce mardi dans l’après-midi.

La semaine dernière lorsque le procureur général Martin Ngoga annonçait la comparution imminente des 29 suspects devant les juges, il (M. Ngoga) avait affirmé que les investigations se poursuivaient pour démasquer les commanditaires afin de les amener, eux-aussi, devant la justice.

Au cours de l’audience de ce lundi les noms de Faustin Kayumba Nyamwasa et Patrick Karegeya, anciens haut gradés de l’armée rwandaise souvent cités pour avoir commandité les attentats à la grenade ayant secoué Kigali l’année dernière, n’ont pas été prononcés.
Rwanda news agency

Source www.grandslacs.info

Posté par rwandaises.com