C’est la dernière rumeur insistante, on précise bien « rumeur ». Elle s’ajoute à unmystérieux rapport de l’ONU totalement étouffé qui faisait état en décembre de l’arrivée dans l’est du Congo de milliers d’hommes venus de Zambie et du Congo Brazzaville pour renforcer les terroristes FDLR héritiers des génocidaires de 1994 accueillis au Congo.
Aujourd’hui ce sont des sources proches des renseignements ougandais qui dénoncent la présence à Goma de centaines de mercenaires angolais prêts à marcher sur le Nord pour en découdre avec le M23. Compte-tenu de la campagne de propagande ultra-raciste assimilant le M23 et les tutsi congolais en général, aux forces rwandaises certains analystes interprètent cette présence éventuelle comme une menace voilée en direction de Kigali. Ce déploiement s’effectuant de manière totalement illégale à la frontière rwandaise et ougandaise en synergie avec des mouvements terroristes recyclés en forces supplétives (auteurs de 4 agressions en un mois sur le sol rwandais ainsi que de nombreuses exactions sur le sol congolais: viols, pillages, actes de barbarie,cannibalisme…).
Le site d’informations anglophone Chimpreports spécialisé sur l’actualité des Grands Lacs précise que les soldats lusophones se seraient infiltrés à Minova, quelques dizaines de kms à l’Ouest de Goma, où des viols massifs ont été commis, fin décembre. Chimpreports cite des officiers du M23 qui anticipent des affrontements très durs dans la zone de Bunagana à la frontière ougandaise (voir ici). Le M23 disposant d’environ 2000 tonnes d’armement ukrainien dont des orgues de Staline, des missiles sol-air, des roquettes anti-chars et des canons longue-portée (aperçu ici)
Selon des sources congolaises citée par le site d’informations ougandais, la dictature zimbabwéenne (terre d’asile de génocidaires et alliée stratégique de Téhéran, voir ici)ainsi que le Congo Brazzaville pourraient également envoyer des mercenaires, voire des troupes gouvernementales pour combattre le M23.
Chimpreports cite à nouveau le fameux rapport interne de l’ONU ref: CLA-MP-94/12-12 qui faisait état de mystérieux ballets d’hélicoptères repeints en blanc, sans marquage « UN », dans le territoire de Masisi, fief historique des génocidaires. L’ONU a désavoué ses premiers enquêteurs militaires et conclu début janvier, à de simples affabulations après avoir envoyé une équipe locale faire des vérifications rapides dans quelques villages. Les confusions de dates et la précipitation des dénégations n’ont cependant pas convaincu tous les analystes (lire ici).
A suivre.
Posté par rwandaises.com