« Un succès incroyable, qui illustre l’appétit très fort des investisseurs pour la dette émergente. Près de vingt ans après le génocide qui avait fait 800.000 victimes (*), le Rwanda a réussi hier sa grande première sur les marchés de la dette. Le pays a émis 400 millions de dollars d’obligations à 10 ans. La demande de titres aurait atteint, selon des sources financières, quelque 3 milliards de dollars, soit près de la moitié du PIB de ce petit pays d’Afrique centrale ! Le rendement de l’obligation est ressorti dans le bas de la fourchette, à 6,875 %. Cela situe les taux du pays sur cette échéance entre le Portugal (5,7 %) et le Venezuela (9,9 % pour la dette en dollars). La dette du Rwanda est classée dans la catégorie « spéculative », Standard & Poor’s et Fitch lui attribuant la note « B » (5 crans en dessous de la catégorie « investissement »). Le gouvernement rwandais avait mandaté BNP Paribas et Citigroup pour mener l’opération. » extrait du magazine économique Les Echos.
Charles Robertson, global chief economist at Renaissance Capital, said that a recent visit to Kigali, Rwanda’s capital, provided him with “the greatest positive shock” of his career. As a result, Rwanda attracted more than $3bn of orders for its $400m 10-year bond sale, allowing bankers to tighten the yield to just 6.875 per cent, comfortably below the 7 per cent to 7.5 per cent that had initially been expected. (Financial Times).
« We are looking to buy Rwanda, it offers an attractive yield with respect to the rest of the African complex. It offers a better yield than Tanzania, which in comparison has higher debt, more inflation and a worse current account position, » said Kevin Daly, emerging markets portfolio manager at Aberdeen Asset Management. (Wall Street Journal).
La différence (en faveur du Rwanda) avec les autres pays de la région est soulignée par les investisseurs et les analystes financiers. Les marchés parient donc sur le développement du Rwanda. L’emprunt obligataire de 400 millions de dollars permettra, selon Les Échos, de financer la construction du centre régional de conférences à Kigali, le plan de développement de la compagnie RwandAir (en hausse) et un barrage hydroélectrique. Avec 0% de corruption, une particularité rwandaise.
Mauvais point pour le magazine Les Echos plus fort en économie qu’en déontologie. Le journal français abaisse de 20% le nombre des victimes du Génocide (800.000 au lieu de 1.074.017) tandis que le Financial Times plus rigoureux et respectueux des victimes précise « plus d’un million ».
http://nanojv.wordpress.com/2013/04/27/rwanda-obligations/
Posté par rwandaises.com