Le général à la retraite Roméo Dallaire, à la tête de la mission des Casques bleus au Rwanda en 1994, a annoncé mercredi sa démission du Sénat canadien pour se consacrer à la cause des enfants soldats et à la prévention des génocides, avouant que celui du Rwanda le hantait toujours.
Sénateur depuis 2005, Roméo Dallaire, 68 ans, va quitter la vie politique canadienne le 17 juin. « Je considère que j’ai des devoirs en dehors du Sénat », a-t-il expliqué.
Commandant de la Mission d’assistance des Nations unies au Rwanda (Minuar), le général Dallaire avait alerté en vain la communauté internationale sur le génocide rwandais et avait clairement pointé la responsabilité des Etats-Unis, de la France et du Royaume-uni en tant que membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU.
Roméo Dallaire a estimé mercredi lors d’une conférence de presse avoir « énormément de travail » au niveau international avec ses actions sur le terrain pour les enfants soldats. De plus, son engagement pour « la prévention de génocides », à la demande du secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, lui prend aussi beaucoup de son temps.
Il souhaite aussi s’engager beaucoup plus avec les universités et les chercheurs sur le choc post-traumatique dont sont victimes des soldats qui reviennent de théâtres d’opération difficiles.
Dans ce domaine, le général Dallaire veut apporter sa propre expérience puisqu’il a souffert à son retour du Rwanda en 1994 de stress post-traumatique, avec une profonde dépression et « plusieurs tentatives de suicide », devait-il avouer ensuite.
« Je vis chaque jour ce que j’ai vécu il y a 20 ans comme si c’était ce matin », a-t-il déclaré mercredi en confiant que « cette blessure était toujours en lui ».
« Je suis dans ma quatorzième année de traitement, je prends mes neufs cachets chaque matin et je vis au jour le jour », a-t-il ajouté.
Après le Rwanda, il s’était lancé dans la rédaction d’une biographie, portée à l’écran et titrée « J’ai serré la main du diable », dans laquelle il narre l’horreur du génocide. « L’apathie internationale, les complexes manoeuvres politicardes, l’insondable mine de haine et de barbarie » ont conduit à ce génocide de 800.000 personnes, selon lui.
Le général Dallaire a enfin déploré mercredi le manque d’engagement du gouvernement canadien aux côtés de l’ONU pour « prévenir les conflits et les catastrophes humanitaires ». Il estime que le Canada devrait « être présent en République centrafricaine » et qu’il aurait dû prendre part aux interventions internationales dans le nord du Mali.
mbr/jl/are
Le général à la retraite Roméo Dallaire, à la tête de la mission des Casques bleus au Rwanda en 1994, a annoncé mercredi sa démission du Sénat canadien pour se consacrer à la cause des enfants soldats et à la prévention des génocides, avouant que celui du Rwanda le hantait toujours.
Sénateur depuis 2005, Roméo Dallaire, 68 ans, va quitter la vie politique canadienne le 17 juin. « Je considère que j’ai des devoirs en dehors du Sénat », a-t-il expliqué.
Commandant de la Mission d’assistance des Nations unies au Rwanda (Minuar), le général Dallaire avait alerté en vain la communauté internationale sur le génocide rwandais et avait clairement pointé la responsabilité des Etats-Unis, de la France et du Royaume-uni en tant que membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU.
Roméo Dallaire a estimé mercredi lors d’une conférence de presse avoir « énormément de travail » au niveau international avec ses actions sur le terrain pour les enfants soldats. De plus, son engagement pour « la prévention de génocides », à la demande du secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, lui prend aussi beaucoup de son temps.
Il souhaite aussi s’engager beaucoup plus avec les universités et les chercheurs sur le choc post-traumatique dont sont victimes des soldats qui reviennent de théâtres d’opération difficiles.
Dans ce domaine, le général Dallaire veut apporter sa propre expérience puisqu’il a souffert à son retour du Rwanda en 1994 de stress post-traumatique, avec une profonde dépression et « plusieurs tentatives de suicide », devait-il avouer ensuite.
« Je vis chaque jour ce que j’ai vécu il y a 20 ans comme si c’était ce matin », a-t-il déclaré mercredi en confiant que « cette blessure était toujours en lui ».
« Je suis dans ma quatorzième année de traitement, je prends mes neufs cachets chaque matin et je vis au jour le jour », a-t-il ajouté.
Après le Rwanda, il s’était lancé dans la rédaction d’une biographie, portée à l’écran et titrée « J’ai serré la main du diable », dans laquelle il narre l’horreur du génocide. « L’apathie internationale, les complexes manoeuvres politicardes, l’insondable mine de haine et de barbarie » ont conduit à ce génocide de 800.000 personnes, selon lui.
Le général Dallaire a enfin déploré mercredi le manque d’engagement du gouvernement canadien aux côtés de l’ONU pour « prévenir les conflits et les catastrophes humanitaires ». Il estime que le Canada devrait « être présent en République centrafricaine » et qu’il aurait dû prendre part aux interventions internationales dans le nord du Mali.
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Le général à la retraite Roméo Dallaire, à la tête de la mission des Casques bleus au Rwanda en 1994, a annoncé mercredi sa démission du Sénat canadien pour se consacrer à la cause des enfants soldats et à la prévention des génocides, avouant que celui du Rwanda le hantait toujours.
Sénateur depuis 2005, Roméo Dallaire, 68 ans, va quitter la vie politique canadienne le 17 juin. « Je considère que j’ai des devoirs en dehors du Sénat », a-t-il expliqué.
Commandant de la Mission d’assistance des Nations unies au Rwanda (Minuar), le général Dallaire avait alerté en vain la communauté internationale sur le génocide rwandais et avait clairement pointé la responsabilité des Etats-Unis, de la France et du Royaume-uni en tant que membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU.
Roméo Dallaire a estimé mercredi lors d’une conférence de presse avoir « énormément de travail » au niveau international avec ses actions sur le terrain pour les enfants soldats. De plus, son engagement pour « la prévention de génocides », à la demande du secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, lui prend aussi beaucoup de son temps.
Il souhaite aussi s’engager beaucoup plus avec les universités et les chercheurs sur le choc post-traumatique dont sont victimes des soldats qui reviennent de théâtres d’opération difficiles.
Dans ce domaine, le général Dallaire veut apporter sa propre expérience puisqu’il a souffert à son retour du Rwanda en 1994 de stress post-traumatique, avec une profonde dépression et « plusieurs tentatives de suicide », devait-il avouer ensuite.
« Je vis chaque jour ce que j’ai vécu il y a 20 ans comme si c’était ce matin », a-t-il déclaré mercredi en confiant que « cette blessure était toujours en lui ».
« Je suis dans ma quatorzième année de traitement, je prends mes neufs cachets chaque matin et je vis au jour le jour », a-t-il ajouté.
Après le Rwanda, il s’était lancé dans la rédaction d’une biographie, portée à l’écran et titrée « J’ai serré la main du diable », dans laquelle il narre l’horreur du génocide. « L’apathie internationale, les complexes manoeuvres politicardes, l’insondable mine de haine et de barbarie » ont conduit à ce génocide de 800.000 personnes, selon lui.
Le général Dallaire a enfin déploré mercredi le manque d’engagement du gouvernement canadien aux côtés de l’ONU pour « prévenir les conflits et les catastrophes humanitaires ». Il estime que le Canada devrait « être présent en République centrafricaine » et qu’il aurait dû prendre part aux interventions internationales dans le nord du Mali.
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Sénateur depuis 2005, Roméo Dallaire, 68 ans, va quitter la vie politique canadienne le 17 juin. « Je considère que j’ai des devoirs en dehors du Sénat », a-t-il expliqué.
Commandant de la Mission d’assistance des Nations unies au Rwanda (Minuar), le général Dallaire avait alerté en vain la communauté internationale sur le génocide rwandais et avait clairement pointé la responsabilité des Etats-Unis, de la France et du Royaume-uni en tant que membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU.
Roméo Dallaire a estimé mercredi lors d’une conférence de presse avoir « énormément de travail » au niveau international avec ses actions sur le terrain pour les enfants soldats. De plus, son engagement pour « la prévention de génocides », à la demande du secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, lui prend aussi beaucoup de son temps.
Il souhaite aussi s’engager beaucoup plus avec les universités et les chercheurs sur le choc post-traumatique dont sont victimes des soldats qui reviennent de théâtres d’opération difficiles.
Dans ce domaine, le général Dallaire veut apporter sa propre expérience puisqu’il a souffert à son retour du Rwanda en 1994 de stress post-traumatique, avec une profonde dépression et « plusieurs tentatives de suicide », devait-il avouer ensuite.
« Je vis chaque jour ce que j’ai vécu il y a 20 ans comme si c’était ce matin », a-t-il déclaré mercredi en confiant que « cette blessure était toujours en lui ».
« Je suis dans ma quatorzième année de traitement, je prends mes neufs cachets chaque matin et je vis au jour le jour », a-t-il ajouté.
Après le Rwanda, il s’était lancé dans la rédaction d’une biographie, portée à l’écran et titrée « J’ai serré la main du diable », dans laquelle il narre l’horreur du génocide. « L’apathie internationale, les complexes manoeuvres politicardes, l’insondable mine de haine et de barbarie » ont conduit à ce génocide de 800.000 personnes, selon lui.
Le général Dallaire a enfin déploré mercredi le manque d’engagement du gouvernement canadien aux côtés de l’ONU pour « prévenir les conflits et les catastrophes humanitaires ». Il estime que le Canada devrait « être présent en République centrafricaine » et qu’il aurait dû prendre part aux interventions internationales dans le nord du Mali.
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