L’Afrique centrale en feu répond-elle à une vaste géopolitique occidentale prenant pied et manoeuvrant sur des organisations régionales d’une puissance militaire et politique très moyenne avec une Afrique du Sud et une Tanzanie en tête ?Pourtant cette Communauté internationale est sourde aux cris de détresse que lance les peuples de la région vivant sous le joug de ces hordes qui ne craignent commettre des démesures inqualifiables dont viols, levées de taxes ou exploitation et commerce de minerais et autres charbons de bois des parcs dits officiellement protégés.Il faut donc le dire que cette complicité de la Communauté internationale en faveur des Fdlr se prolonge dans le laisser faire adopté par le gouvernement de Kinshasa. Tout se fait comme si l’objectif poursuivi serait de faire taire ou d’affaiblir complètement le régime de Kigali qui brandit haut et fort la lutte pour son indépendance économique et son auto affirmation.
Lesdites négociations brandies par les Fdlr auraient-elles une autres signification ?
Pourtant la société civile de l’Est Rdcongolais trouve que ces manigances qui vont jusqu’à l’Assemblée générale des Nations unies ne signifient que le prolongement du calvaire des populations est rdcongolaises face à l’occupation d’une légion étrangère que sont les Fdlr.
Ce 28 septembre 2014, la Société civile du Nord Kivu a refuté l’idée de prolonger de deux mois le délai imparti par ICGLR (International Conference on Security in the Great Lakes Region) aux Fdlr (Forces Démocratiques de Libération du Rwanda), une proposition qui a été lue lors de la 69ème Assemblée Générale des Nation Unies.
La Société civile du Nord Kivu trouve que la liberté accordée aux Fdlr d’aller et venir sur son territoire sonne comme une atroce punition infligée aux citoyens de l’Est de la RDC qui continuent de subir leur arbitraire.
Quelques combattants Fdlr
Elle trouve que les deux mois supplémentaires leur accordés pour qu’elles désarment seront une période difficile à vivre pour les habitants de Lubero, Walikale, Rutschuru et Masisi où les Fdlr et autres groupes armés étalent leur criminalité.
Les membres de la Société civile du Nord Kivu avancent que ces Fdlr se sont rendu maîtres et administrent une grande partie de la région de Lubero, qu’elles sont très visibles dans les localités de Lengue, Munjowa, Tama et dans Fungula Macho du Secteur Bapere.
Au moment où cette Société civile demande que les forces de la Communauté internationale et les forces armées de la RDC lancent des opérations militaires de désarmement forcé contre ces Fdlr et autres groupes armés opérant dans l’Est de la RDC, ces dernières insistent sur l’organisation des négociations politiques avec le gouvernement rwandais. En ceci, elles sont encouragées dans les coulisses par une Tanzanie dont le président Kikwete a énoncé l’an passé tout haut cette idée montrant où elle penche.
Pourtant une certaine Communauté internationale intéressée et incapable de purifier la tête de cette organisation, n’ose pas suggérer officiellement cette idée surtout qu’elle sait que ces Fdlr sont dirigées par des commandants ayant joué un rôle dans le génocide des Tutsi du rwanda en 1994.
Publié par Jovin Ndayishimiye
Posté par rwandaises.com