Une avalanche de discours des dirigeants européens qui prennent position aujourd’hui dans les affaires politiques au Rwanda témoigne de réseaux d’intérêts qui contrôlent le capitalisme français et de ses intentions.
Au nom d’une pseudo –gouvernance moderne, de la paix et de la prospérité du peuple rwandais, ils avaient juré loyauté et solidarité aux dirigeants du FPR (Front Populaire du Rwanda) dans leur combat pour instaurer la démocratie.
Aujourd’hui, force est de reconnaitre que ces professions de foi n’étaient qu’un exercice de patinage, un leurre destiné aux dirigeants naïfs qui ont vendu leur âme à l’occident. Le président KAGAME, et toute l’Afrique avec lui, refuse de céder à ce diktat ignoble qui n’honore pas leurs auteurs.
En première ligne de l’agression diplomatique et économique contre l’Etat rwandais, la France de François Hollande a battu le record du degré de trahison dans sa volonté à œuvrer vaille que vaille pour la déstabilisation de cette région du continent.
Mis sur la sellette pour avoir agi dans le sens de l’exploitation impérialiste des richesses du Rwanda, les lobbies industriels européens, la main dans la main et se tenant par la barbichette, se relaient dans le seul dessein de faire partir le président KAGAME du pouvoir.
Très au fait de la situation politique et sécuritaire qui prévaut dans cette région, les français, les belges et les allemands devraient agir autrement si la promotion de la démocratie, l’unité et le bonheur du peuple rwandais étaient dans leurs préoccupations.
Mais c’est bien parce que leur espérance, de traire des Nations considérées par ceux comme d’eternels vache à lait, s’est brisée que les dirigeants actuels de l’Europe s’acharnent contre la souveraineté du Rwanda acquise de haute lutte sous la direction du FPR et des patriotes qui ont payé de leurs vies.
C’est la raison pour laquelle, tout en saluant la solidarité active de l’Afrique du Sud, l’Alliance pour la Paix et la Solidarité / Mission 313, appellent tous les chefs d’Etats Africains à soutenir sans réserve le peuple rwandais et ses gouvernants, toujours debout pour défendre l’indépendance de leur pays.
Ils doivent soutenir un frère en prise à un complot impérialiste ourdi dans les chancelleries européennes pour donner un coup d’arrêt à un processus de paix et de réconciliation nationale qui ne recoupe pas leurs intérêts d’aujourd’hui. C’est ici le lieu de nous imprégner du panafricanisme actif de l’Etat Sud Africain qui, par l’envoi d’une colonie de lions et de rhinocéros au Rwanda, contribue à l’essor économique de ce pays où la faune a été détruite par les effets collatéraux de la violence civile.
Il est temps que les groupes d qui, par l’envoi d’une colonie de lions et de rhinocéros au Rwanda, contribue à l’essor économique de ce pays où le faune a été détruit par les effets collatéraux de la violence civile.
Il est temps que les groupes d’influence européens, qui ont toujours mené la danse contre le bonheur de nos peuples, comprennent qu’il ne leur suffit plus de souffler sur les braises pour impressionner et assujettir nos dirigeants. Une nouvelle génération d’africains rompus à la défense de la partie, comme Macky Sall, Yaya Jammeh, Paul Kagamé et tant d’autres, se pose comme des héritiers dignes de Krumah, Sékou Touré, Abdoulaye Wade. L’heure est à la défense du Rwanda, c’est-à-dire à la défense du continent contre les néo-prédateurs masqués de la coopération européenne.
Pourquoi français et belges sont-ils si pressés de savoir quand partira Paul Kagamé. Il répondra lui-même à l’occasion d’une conférence à l’université de Tuft dans les Massachussetts : « il est un moment où il faut laisser les pays et les populations décider par eux-mêmes de leurs propres affaires ».
Les exemples de la Lybie, de la RDC et de la Centrafrique devraient édifier la communauté mondiale.
La confrérie des dictateurs avec à leur tête Sarkozy et Bush a mis le continent noir dans un chaos qui compromet son futur. Tous ces chefs d’Etat qui se croient à l’abri devront se poser cette question : a qui le tour, sous la ligne de mire des comploteurs ?
L’Eurafrique que préconisaient les Senghor et Houphouët Boigny ne semble plus aller dans le sens de l’histoire. L’Europe n’est plus porteuse de messages de liberté et de paix pour les Africains qui le savent aujourd’hui.
C’est la raison pour laquelle, à l’instar du peuple rwandais, les africains refuseront, au prix de leurs vies, ces « diktats démocratiques » qui ne conviennent pas à leurs traditions, à leur mentalité, à leurs besoins, philosophies importées, plaquées de l’extérieur, redoutable colonialisme de la pensée.
L’auteur de cette opinion est Président APS / Mission 313
Publié le 9-07-2015 ‘ par Cheikh Bacar DIAGNE
Posté par rwandaises.com