L’artiste savait ce qu’il disait. Il semble dire qu’il existe souvent dans la vie d’une nation une personnalité inégalable qui imprime le changement de l’histoire de son peuple. Selon lui Kagame en est une.Avec ce 14 juillet 2015 au moment où le Parlement rwandais a voté à l’unanimité l’opportunité du projet d’amendement dudit article depuis que ce Parlement avait réceptionné plus de trois millions de pétitions, une levée de boucliers a été observée dans la Communauté internationale dont les USA. On parlait de viol des règles démocratiques.Au micro de The Jerusalem Post, Lieberman qui a voyagé par deux fois en Afrique et au Rwanda en juin 2014 après avoir quitté ses fonctions ministérielles a loué l’état actuel du développement du Rwanda.
il a confié au Jérusalem Post son étonnement face aux critiques émises par les pays occidentaux à propos des velléités d’amendement de l’article 101 de la constitution rwandaise.
Il fait une comparaison de l’état d’épanouissement de la femme qui occupe 64% de sièges au Parement rwandais contre 14 et 3 % de femmes dans les parlements turc et iranien respectivement.
Il a montré également comment pour une économie totalement vandalisée en 1994 a régulièrement cru, année après année, à hauteur de 9% et comment les conditions de vie des citoyens ont changé de bout en bout.
Mandats illimités en Allemagne
Au fait, s’est-il dit, pourquoi certains pays européens comme l’Allemagne de la Chancelière Angela Merkel peuvent aller à plus de trois mandats sans que cela soit sujet à discussion.
Il a également soulevé la situation exceptionnelle qui a fait que le Président américain Franklin D. Roosevelt a brigué 4 mandats avant de les ramener à 2 suite aux modifications de la Constitution américaine de 1951.
D’autres personnalités artistiques ont fait des déclarations au sujet de l’amendement de la Constitution du Rwanda. Ainsi l’artiste burkinabé Minoungou de passage à Kigali pour la présentation de sa pièce ’M’appelle Mohamed Ali’ a, dans un entretien avec la presse, fait une réflexion sur le développement du Rwanda qui s’attelle à construire des institutions fortes.
Pour Minoungou, l’histoire retiendra des qualités rares de Paul Kagame : Un courage exceptionnel et une détermination à changer l’univers pauvre du citoyen Rwandais pour en faire un être supérieur qui aura dépassé les bassesses liées à la pauvreté crasse.
Au delà de tout ceci, les citoyens rwandais sont-ils conscients d’avoir un leader qui tient à changer les rapports commerciaux mondiaux inégalitaires Nord-Sud pour y amener un peu d’égalitarisme en sensibilisant ses pairs africains au commerce Sud-Sud ?
Les citoyens rwandais tiennent-ils à leur président pour, ne fut-ce qu’un troisième mandat pour qu’ils s’affirment dans le mode d’économie de marché qui s’installe partout dans le pays ?
N’ont-ils pas leurs propres banques, Umurenge Sacco dans chaque secteur administratif du pays où ils peuvent contracter à bouche-que-veux-tu de petits découverts bancaires quand la situation d’entre-deux récoltes s’empire ?
De telles institutions économiques et autres de santé et d’éducation sont encore fragiles. Elles ont besoin de leur architecte Kagame pour être parfaitement dynamisées et durables.
A moins qu’il ait un dauphin bien acquis à la cause de la transformation du Rwanda avec une obsession sans borne et une rage de réussir, Kagame risque d’accepter de se faire reconduire pour la troisième fois au trône du Rwanda.
Publié le 20-07-2015 – par Jovin Ndayishimiye
http://fr.igihe.com/politique/l-israelien-lieberman-et-le-burkinabe-minoungou.html
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