Le président Paul Kagame invité par l’Université de Wharton de Pennsylvanie dans l’Etat de Philadelphie pour discuter de sa volonté politique de promotion de la femme pour en faire en tout point l’égale de l’homme.Prof Klein dirige les débats. « Le Rwanda a fait un pas satisfaisant dans la promotion de la femme à des échelons de prise de décisions nationales avec, particulièrement, 50% de femmes au parlement. Comment le Rwanda a-t-il procédé pour que d’autres pays de la Planète Terre s’en inspirent ? », a demandé la Professeure Klein à Kagame qui vient d’être choisi par l’ONU dans le cadre de son programme HeForShe, parmi dix présidents les plus perfectionnants dans leurs stratégies politiques de Gender consistant à lever les entraves culturelles à l’épanouissement de la femme et de la jeune fille. »J’ai grandi dans les dures conditions de réfugié en Ouganda durant 25 ans. Je suis le cadet d’une famille de six enfants et orphelin de père depuis l’âge de 14 ans. C’est Maman qui nous a élevés tous. Cela vaut pour bien d’autres familles. Partant, je ne peux pas tolérer une situation qui ségrègue ta mère, ta soeur ou ta tante », a expliqué le Président Paul Kagame à Klein montrant que partant de ce constat, il a arrêté des politiques de discrimination positive des femmes afin que celles ci osent et embrassent tous les secteurs de la vie sociéconomique du pays.Kagame est également revenu sur la revisitation de l’arsenal juridique du Rwanda pour abroger d’existantes lois antiféministes pour confirmer le droit des femmes à la succession familiale et à la propriété foncière. Il a dit que des programmes en vigueur renforcent la capacité de la femme rwandais. Il a cité les programmwes de promotion de l’éducation opour les filles, la protection de la santé féminine et la sensibilisation des femmes à l’occupation des postes de prise de décision.Au Rwanda, on dénombre 64% de femmes parlementaires, 42% dans la magistrature et des femmes maires de districts, provinces et ministres. Une loi en vigueur exige que dans les nominations de diverses institutions du Secteur public et du privé , le quota de 30% de femmes doit être respecté.
On notera que le Rapport 2014 de OMC met en 7ème position au Palmarès mondial pour les pays qui promeuvent la femme dans le développement socio économique.
http://fr.igihe.com/education-culture/kagame-a-wharton-university-explique-sa-politique.html
Posté le 26/10/2015 par rwandaises.com