« Le Rwanda engagera des pourparlers avec le Burundi autour de la question Fdlr (Forces Démocratiques de Libération du rwanda) aussitôt que la crise politique qui secoue ce dernier sera tassée », a déclaré ce jeudi 19 novembre la Ministre rwandaise des affaires étrangères peu après que le Gouvernement burundais ait sorti un communiqué disant qu’il n’a aucun élément Fdlr sur son territoire venant de la RDC voisine.
« Il n’y a et il n’y aura pas d’éléments Fdlr invités au Burundi », précisait le communiqué ajoutant : « Le Burundi ne fera appel aux rebelles tant qu’il a toute la capacité de se défendre contre n’importe quel ennemi ».
De son côté, la Ministre rwandaise des Affaires etrangères, Louise Mushikiwabo, se confiant au journaliste de The East African, a dit que l’heure n’est pas propice pour se lancer mutuellement des accusations, qu’il importe impérativement de chercher des solutions aux problèmes de l’heure surtout pour le Burundi.
« Nous avons soulevé la question des Fdlr sur le sol burundais bien avant que la crise burundaise éclate. Au moment où ils auront résorbé cette crise, nous les approcherons pour discuter de ce problème », a-t-elle indiqué tout en tentant de se solidariser avec le voisin burundais : « Nous ne voulons pas compliquer davantage la précarité de la situation burundaise. Nous aurons plus tard assez de temps pour discuter de ce phénomène Fdlr », a-t-elle ajouté.
La dame ministre avait précédemment déclaré au micro d’un quotidien allemand Die Tageszeitung, que les troupes Fdlr ont pris le chemin du Burundi en provenance de la province voisine congolaise du Sud Kivu.
Le Burundi a toujours qualifié d’allégations non fondées la présence de ces Fdlr assimilées aux Interahamwe tristement célèbres pour leur criminalité au cours du génocide des Tutsi de 1994. Bien plus, ajoute les responsables burundais, le rapport de ICGLR récemment publié (6 juin 2015) n’a pas confirmé la présence de ces fdlr.
De son côté, la Ministre tient mordicus que tous les signes montrent que ces éléments Fdlr sont bel et bien opérationnels au Burundi.
Des témois occulaires parfaitement dignes de fois les retracent dans les quartiers de Bujumbura où ils sont barbiers, renseigneurs de maisons à louer ou vendre, et autres activités qui semblent très civiles alors qu’elles cachent des activités militaires d’éclaireurs.
Publié le 22-11-2015 – par IGIHE
Posté le 22/111/2015 par rwandaises.com