Le département d’Etat américain considère le transfert de Ladislas Ntaganzwa, accusé pour le massacre de plus 20.000 batutsi lors du génocide perpétré contre les batutsi au Rwanda, comme un exemple positif de la coopération judiciaire dans la région des Grands Lacs et en Afrique. M. Ntaganzwa a été transféré dimanche au Rwanda en provenance de Kinshasa où les autorités congolaises l’ont remis au Comité de suivi des tribunaux pénaux internationaux de l’ONU.
« L’arrestation de Ntaganzwa est une étape vers la justice pour les victimes du génocide rwandais », indique un communiqué du département d’Etat.
M. Ntaganzwa était maire dans son pays au moment du genocide. Il est accusé d’avoir abusé de sa position en aidant à planifier, à préparer et à perpétrer le massacre de plus de 20.000 Tutsis qui s’étaient réfugiés à la paroisse de Cyahinda pour échapper aux massacres généralisés au Rwanda.
L’ancien maire est aussi accusé d’avoir ordonné des viols répétés de femmes.
Placé sous le coup d’un mandat d’arrêt du Comité de suivi des tribunaux pénaux internationaux de l’ONU, M. Ntaganzwa était détenu depuis quelques temps par les autorités de Kinshasa qui l’ont finalement transféré dimanche.
Posté le 24/03/2016 par rwandaises.com