Signature de l’accord bilatéral entre le Bénin et le Rwanda

Signature de l’accord bilatéral entre le Bénin et le Rwanda: La liaison aérienne Cotonou-Kigali bientôt fonctionnelle

Les ministres d’Etat en charge des Transports du Bénin et du Rwanda ont procédé, mercredi 23 mars, à la signature de l’accord bilatéral sur les services aériens entre les deux pays. Lequel est synonyme d’une liaison aérienne directe entre les deux pays dans un futur proche et par ricochet, augure de l’amélioration des relations déjà fraternelles entre Cotonou et Kigali.

Pays frères et amis, le Rwanda et le Bénin envisagent de solidifier leurs liens et de les renforcer davantage par une desserte aérienne qui permettra de rallier Cotonou à Kigali et vice-versa sans difficulté. L’accord y afférent a été signé mercredi 23 mars à Cotonou par les ministres d’Etat en charge des Transports des deux pays. Instant sobre, mais historique et hautement profitable pour les deux pays qui entrevoient par ce biais, un renforcement des liens, surtout économiques entre eux. «Nous sommes convaincus que la signature de l’accord relatif au transport aérien constitue l’étape importante dans la coopération entre nos deux pays, qui pourquoi pas, ne pourrait être considérée comme un ingrédient favorisant la création de la grande commission mixte de coopération entre nos deux pays». Ainsi s’exprimait le ministre d’Etat du Rwanda en charge des Transports, Alexis Nzahabwanimana à la suite de la signature des documents consacrant l’effectivité dudit accord par lui et son homologue du Bénin. Selon lui, «Compte tenu de la situation géographique du Rwanda et du Bénin, le seul moyen efficace de connectivité entre les deux pays est la voie aérienne. Une liaison aérienne directe permettra d’améliorer les relations bilatérales entre nos deux pays et de créer des opportunités sur le plan économique, social et culturel pour le bien- être de nos peuples respectifs», poursuit le ministre rwandais. Et cette connectivité ne peut être réalisée, pense-t-il, que s’il y a un accord dans le domaine du transport aérien. «Un impératif que nous allons surmonter en procédant à la signature de cet accord», s’est-il réjoui.

Une question de temps

Pour Alexis Nzahabwanimana, la signature de cet accord est aussi un signal d’engagement du gouvernement de son pays, de mettre tous ses efforts à contribution pour sa mise en œuvre. A cet effet, il a promis que la compagnie nationale, RwandAir sera bientôt désignée par voie diplomatique, pour commencer au plus tard au mois de juin 2016, les opérations de services aériens entre Kigali et Cotonou, et ainsi créer un pont aérien reliant les deux pays pour le bien-être de leurs peuples. Côté béninois, on lorgne prioritairement aussi du côté des avantages pour les deux pays à opter pour cette liaison aérienne qui ne devrait être une question de temps et dont l’effectivité donnera un coup de pouce aux relations bilatérales. Déjà, Gustave Depo Sonon, ministre d’Etat chargé des Travaux publics et des Transports rassure que toutes les dispositions sont prises à cet effet et rassure du souhait du Bénin de voir ce projet prendre corps au plus vite. Les avantages à tirer de cette liaison aérienne, il en dénombre plusieurs et estime que le Bénin offre une multitude d’atouts à la partie rwandaise, surtout que d’ici là, en plus de l’aéroport international de Ca-djèhoun, il faudra aussi compter avec celui de Tourou implanté dans la partie septentrionale du pays, la stabilité politique du Bénin mais aussi sa bonne situation géographique. Ledit accord, il faut le dire, rentre dans le cadre de la décision de Yamoussoukro et renferme les principes de la libéralisation du secteur de transport aérien sur le continent africain.
En outre et dans le même cadre, «notre pays fait partie des onze pays membres de l’Union Africaine qui ont fait la déclaration solennelle de mettre en place un marché unique de transport aérien en Afrique lors du sommet de chefs d’Etat à Addis Abéba, en Ethiopie en janvier 2016 », a rappelé le ministre rwandais. Encore que dans ce cadre, les aspects comme les droits de trafic, la capacité, la fréquence de vol, le tarif, la sûreté et la sécurité… tiennent compte non seulement de la décision de Yamoussoukro sur la libéralisation du transport aérien en Afrique mais aussi de normes internationales reconnues par l’Organisation de l’aviation civile internationale (Oaci)?

http://beninsite.net/signature-de-laccord-bilateral-entre-le-benin-et-le-rwanda-la-liaison-aerienne-cotonou-kigali-bientot-fonctionnelle/Posté le 25/03/2016 par rwandaises.com

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