Selon un communiqué du HCR, c’est depuis le 20 février que le rapatriement volontaire de réfugiés rwandais vivant en République democrarique du Congo (RDC) a repris. Avec le premier convoi de l’année, cent réfugiés rwandais sont rentrés chez eux par la grande barrière de Goma, dans la province du Nord-Kivu.
Les opérations de rapatriement sont organisées par le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) conjointement avec les autorités de la RDC et du Rwanda. Plusieurs centaines de candidats au rapatriement attendent encore leur retour dans les semaines à venir.
Ces refugiés, qui ont abandonné leurs villages depuis des années à cause de l’insécurité, sont confrontés au problème de réintégration dans la communauté. Pour faciliter leur bonne réintégration, ces rapatriés reçoivent une allocation en cash. Les adultes reçoivent l’équivalent de deux cent cinquante dollars américains. À cela s’ajoute la ration alimentaire fournie par le Programme alimentaire mondial (PAM) pour couvrir une période de trois mois, contre la ration et les articles ménagers essentiels uniquement auparavant. Les mineurs ont droit à cent cinquante dollars américains plus trois mois de ration alimentaire du PAM.
Rappelons qu’en 2016, le HCR avait rapatrié plus de six mille réfugiés rwandais depuis Goma et Bukavu avant la suspension de cette opération le 14 décembre, et la mise en place des nouvelles mesures pour renforcer le contrôle et exclure les cas de fraude qui seront orientés vers les autorités. Depuis 2015, le HCR et la CNR ont enregistré avec la biométrie plus de quarante deux mille réfugiés rwandais de longue date en RDC. Le rapatriement organisé par les autorités avec le HCR s’applique seulement aux réfugiés, c’est-à-dire aux civils. Ce processus est séparé du retour des ex-combattants.
Aline Nzuzi