Kigali: Dans le processus d’inscription des sites mémoriaux de Nyamata, Murambi, Gisozi et Bisesero sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, des experts de Renew Plus Ltd ont fait, au nom de la Commission Nationale de Lutte contre le Génocide (CNLG), un document sur la gestion et la conservation de ces sites.
C’est dans ce sens que, le 8 août 2017, la Commission Nationale de Lutte contre le Génocide (CNLG) et ses partenaires dans le projet d’inscription de ces sites sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO ont tenu une réunion pour évaluer et valider le document sur la gestion et conservation de ces sites.
Dr Emmanuel Havugimana, professeur à l’Université du Rwanda et président du conseil des commissaires de la CNLG, a expliqué que concernant les zones tampons entre les sites mémoriaux et d’autres activités des populations environnantes, il fallait les sensibiliser sur le rôle de ces zones tampons.
«Il faut une participation des habitants autour des sites dans la gestion de ces sites afin qu’ils ne pensent pas que leur inscription sur la liste du patrimoine mondial les prive de ces sites. Cela peut les amener à comprendre le rôle des sites mémoriaux et à participer à leur gestion», s’est exprimé Dr Havugimana.
De son côté, Dr Jean-Damascene Bizimana, Secrétaire Exécutif de la CNLG, a suggéré que le document fournisse suffisamment d’informations sur ce qui a été réalisé et sur les projets en cours pour assurer une gestion adéquate des sites mémoriaux et d’autres preuves du Génocide perpétré contre les Tutsi.
Il a expliqué que le gouvernement s’est engagé à assurer une bonne gestion et conservation des preuves du Génocide.
Le plan de gestion et de conservation des sites figurant sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO est considéré comme la base pour toute autre activité qui peut être menée sur ces sites afin de garantir que la valeur universelle et exceptionnelle qui a été présentée à l’UNESCO soit conservée.
Dr Philbert Gakwenzire, qui a présenté le document, a dit que les contributions données au cours de la réunion seront intégrées dans le document afin que la copie finale soit disponible à temps.
L’UNESCO indique que quelques sites historiques figurent sur la liste du patrimoine mondial, y compris les sites liés à la traite négrière, à l’holocauste et à la prison de l’île de Robben Island, où Nelson Mandela a été incarcéré lorsqu’il luttait contre l’apartheid en Afrique du Sud.
Actuellement, il existe en général 1052 sites répertoriés sur le patrimoine mondial de l’UNESCO à travers le monde. (Fin)
By André Gakwaya
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Posté le 09/08/2017 par rwandaises.com