La Première Dame, Mme Jeannette Kagame, a déclaré que le Rwanda croit dans la construction de liens solides entre tous les peuples et toutes les cultures, malgré ou peut-être à cause du passé qui a marqué la nation rwandaise.
« Aujourd’hui, les Africains qui viennent au Rwanda reçoivent des visas à leur arrivée, tandis que les non-Africains se voient délivrer des visas avec facilité, par le biais de services en ligne et basés sur des accords réciproques avec leurs pays respectifs. En règle générale, nous croyons en la formation de solides relations entre tous les peuples et toutes les cultures du monde. Ce souci du gouvernement rwandais est causé probablement par des politiques ségrégationnistes marquées par l’exclusion pour nombre d’entre nous qui avons grandi au Rwanda ou en exil « .
La Première Dame a fait ces remarques hier tout en prononçant son discours sur l’unité et la réconciliation, sous le thème : « Opportunités dans l’ère de l’incertitude », au Global Citizen Forum au Monténégro.
Le forum, auquel participent divers leaders mondiaux, visionnaires et entrepreneurs, est une plate-forme d’échange, d’éducation, de développement et de promotion de la citoyenneté mondiale en tant que mode de vie.
Lors de ce forum, la premiere Dame du Rwanda a dit qu’il y a plus à gagner au niveau économique en s’ouvrant aux autres, notant que c’est la raison pour laquelle le Rwanda a pris la décision consciente d’autoriser la double citoyenneté et de plaider en faveur d’une politique de non-visa en Afrique.
Elle a également expliqué pourquoi le gouvernement a travaillé pour le rapatriement des réfugiés rwandais, en établissant des programmes socio-économiques facilitant leur retour, en prévision de la clause de cessation du statut de réfugié rwandais, prévue fin décembre 2017.
« Nous considérons l’éducation comme un outil puissant capable de faire progresser les communautés entières. Nous nous sommes également concentrés sur l’augmentation du nombre d’établissements d’enseignement primaire, secondaire et tertiaire pour réaliser la transformation économique et sociale prévue dans nos plans nationaux de développement « , a déclaré Mme Kagame.
« A l’époque d’avant 1994, le Rwanda n’avait qu’environ 2 500 diplômés universitaires ; l’ère post-1994 a vu les efforts du gouvernement et de la société civile pour mettre en place 46 établissements d’enseignement universitaire publics et privés, permettant a près de 100 000 étudiants de devenir des diplômés universitaires.
Dans cette nouvelle ère, a-t-elle dit, la nation a également privilégié une mentalité orientée dans la transformation plus large du pays en une société ouverte, où les frontières inutiles ont été dissoutes.