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VIDEOS. Colonisation, esclavage en Libye, échanges animés… Quatre séquences à retenir du discours de Macron au Burkina Faso
Une heure et quarante-cinq minutes de discours, puis une heure de questions-réponses. Emmanuel Macron n’a pas regardé sa montre, mardi 28 novembre, lors de son discours à l’université de Ouagadougou au Burkina Faso. Il s’agit de sa première tournée africaine, qui l’emmènera ensuite en Côte d’Ivoire et au Ghana. Franceinfo a sélectionné quelques extraits de son intervention.
Quand Macron dit être « d’une génération qui ne vient pas dire à l’Afrique ce qu’elle doit faire »
Ce sont des mots qu’il a prononcés au tout début de son intervention. Devant 800 étudiants burkinabés, le président français a expliqué être « d’une génération qui ne vient pas dire à l’Afrique ce qu’elle doit faire ».
Je suis, comme vous, d’une génération qui n’a jamais connu l’Afrique comme un continent colonisé.
Emmanuel Macron
à Ouagadougou
Le chef de l’Etat a rappelé qu’il voyait dans l’Afrique « un continent pluriel, multiple, fort », « un continent où se joue une partie de notre avenir commun ».
Quand Macron qualifie les « drames » en Libye de « crime contre l’humanité »
Autre thème abordé par le président français, celui de la Libye. Il a de nouveau dénoncé la situation dans le pays, où des migrants sont réduits en esclavage. Il a qualifié les « drames qui se déroulent sous nos yeux » de « crime contre l’humanité ». Emmanuel Macron promet de « frapper les réseaux de passeurs » et « d’évacuer les personnes en danger ». Pour cela, il a expliqué qu’il allait proposer une « initiative euro-africaine » en ce sens.
Quand Macron dénonce « les crimes de la colonisation européenne »
Emmanuel Macron a eu droit à des applaudissements lorsqu’il a dit être d’une « génération pour qui les crimes de la colonisation européenne sont incontestables et font partie de notre histoire ». « C’est un passé qui doit passer », a-t-il expliqué.
L’Afrique n’est ni un encombrant passé, ni un voisin comme un autre. L’Afrique est gravée dans la culture, dans l’histoire, dans l’identité de la France.
Emmanuel Macron
à Ouagadougou
Emmanuel Macron a enfin insisté sur le fait qu’il « n’y avait plus de politique africaine de la France ».
Quand le président burkinabé quitte la salle
Curieuse scène lors de la séquence de questions-réponses entre Emmanuel Macron et les étudiants de l’université de Ouagadougou. Interpellé au sujet des coupures d’électricité au Burkina Faso, le chef de l’Etat a répondu : « Vous me parlez comme si j’étais le président du Burkina ! Vous me parlez comme si j’étais toujours une puissance coloniale ! Mais je ne veux pas m’occuper de l’électricité du Burkina ! » Le dirigeant burkinabé a brièvement quitté la salle, sans que l’on sache vraiment si le but était de créer un effet comique ou s’il était tout simplement vexé.
https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/burkina-faso/video-colonisation-libye-quatre-sequences-a-retenir-du-discours-de-macron-au-burkina-faso_2489439.html#xtor=EPR-51-[videos-colonisation-esclavage-en-libye-echanges-animes-quatre-sequences-a-retenir-du-discours-d-emmanuel-macron-au-burkina-faso_2489563]-20171128-[related]
Posté le 28/11/2017 par Rwandanews