L’Amb. Donald Yamamoto, Sous Secrétaire d’Etat Américain aux Affaires Africaines est attendu pour la semaine prochaine à Kigali au Rwanda, du 13 au 14 décembre 2017. Il lui sera accordé un entretien avec Paul Kagame en sa qualité de futur Président de l’Union Africaine à partir de l’année prochaine 2018 en remplacement du guinéen Alpha Condé.
C’est du moins ce que dit le communiqué officiel émis par le Ministère rwandais des Affaires étrangères.
Yamamoto effectue un périple africain qui le conduit en Somalie ce 4 décembre où il a participé à une Conférence sur la Sécurité avant de faire un séjour du 4 au 6 décembre à Nairobi avec mission d’amener à la table de négociations les deux parties belligérantes kenyanes qui ne se comprennent pas ӑ propos des résultats de la récente élection présidentielle.
Du 7 au 9 décembre, il est l’hôte du gouvernement éthiopien pour des pourparlers avec les officiels ethiopiens et ceux de la Commission de l’union Africaine. Au centre des pourparlers, les questions de déficit alimentaire, de missions de maintien de la paix et des réfugiés figureront en bon ordre du jour tout autant que la question de migrants africains vers l’Occident, bloqués au niveau de la Libye et mis en esclavage et vendus aux enchères dont les 30.000 Africains qui, à par le Rwanda qui a promis de leur donner asile, n’ont nulle part ailleurs où aller.
Qui est l’Amb. Yamamoto ?
Yamamoto, 64 ans, fera le voyage de Kigali en provenance de Londres où il aura participé à une autre conférence. Ce diplomate américain est perspicace et réfléchit aux causes, effets et circonstances contextuelles d’une problématique donnée. Contrairement à une certaine opinion négative contre le Rwanda née du passage au Congrès Américain du duo d’opposants rwandais David Himbara et Robert Higiro qui ont Sali le régime rwandais actuel, Yamamoto n’a pas été convaincu des assertions de ces deux détracteurs.
S’exprimant à ce sujet, il a réitéré l’idée que les préoccupations américaines sur le Rwanda devraient rester inchangées, à savoir continuer à appuyer les efforts de reconstruction de ce pays-là décidé à dépasser les situations-problèmes créées par le génocide des Tutsi de 1994.
« Le Gouvernement et le peuple rwandais ont des raisons de fonder leur espoir en leur pays qui reconstruit son avenir sur base de la paix et de son développement économique », a-t-il déclaré brisant les menées des deux opposants rwandais appuyés par le richissime Tribert Ayabatwa qui ont dû verser une somme de 440.000$ à l’efficace Agence de Communication Podesta Group pour recevoir un sauf-conduit et faire entendre leur cause au Congrès Américain.