Près de 60 ans se sont écoulés depuis que des efforts ont été déployés pour mettre en place la « Zone de Libre-Échange Continentale » (ZLEC).
Ce matin le 21 mars 2018, le Président de l’Union Africaine, Paul Kagame, le Président de la Commission de l’Union africaine, Mousa Faki Mahamat, et Président du Niger – Mahamadou Issoufou ont fait une rétrospective des années passées, comme si c’était hier.
Les dirigeants et l’ensemble du continent africain ont voulu rendre un hommage à l’unique fils africain, l’ancien président du Ghana, Nkwame Nkrumah, qui a lancé le mouvement panafricain pour donner naissance à l’actuelle Union africaine.
Aujourd’hui, les dirigeants avaient des raisons de rappeler Nkwameh Nkrumah, alors que l’histoire était en train de s’écrire.
Selon le président de Mahamadou Issoufou, le champion de la « Zone de Libre-Échange Continentale », 44 pays ont signé la zone historique de libre-échange continentale africaine (AfCFTA) – un accord qui a officiellement fait de l’Afrique un marché ouvert pour tous les Africains.
En outre, 43 pays ont également signé la déclaration de Kigali, alors que 27 pays ont signé le protocole de libre circulation des personnes.
Ce fut un long voyage depuis le traité d’Abuja en 1991, qui a mis le pied pour l’actuel « Accord de Libre-Échange Continental ».
A midi exactement, heure de Kigali, le président du Niger a quitté le siège exécutif pour aller apposer sa signature sur l’accord. Il a été suivi par le président du Niger, puis ensuite par le président du Rwanda et Président de l’Union Africaine, Paul Kagame.
D’autres pays, notamment le Tchad, l’Angola, la République centrafricaine, les Comores, la République du Congo, Djibouti, le Ghana, la Gambie, le Gabon, le Kenya, le Mozambique, la République sahraouie, le Sénégal, l’Afrique du Sud, le Soudan, la Mauritanie, le Zimbabwe, le Maroc, le Swaziland, la Tanzanie, la Côte d’Ivoire, le Mali, la RDC, l’Ouganda, le Togo, le Bénin, le Soudan du Sud, le Libéria, la Somalie, Sao Tomé et Principe, la Guinée équatoriale et le Lesotho ont également signé l’accord.
Trois documents ont été signés, notamment la création de la zone de libre-échange continentale, le protocole sur la libre circulation des personnes, et la déclaration de Kigali.