La diffusion par le
journal officiel de la rencontre présumée entre le président Kagamé et
le chef de l’opposition ougandaise, Kizza Besigye, viole l’accord de Luanda – Nduhungirehe. Par APA
Le
ministre rwandais chargé de la Communauté de l’Afrique de l’est, Olivier
Nduhungirehe a déclaré que la diffusion de fausses informations par les
médias ougandais sur la rencontre présumée entre le président rwandais
Paul Kagamé et le chef de l’opposition ougandaise, Kizza Besigye, est
une
« propagande négative » violant l’accord de Luanda signé entre le Rwanda et l’Ouganda.
Cette réaction rwandaise intervient après la publication par le quotidien national ougandais « New Vision » d’un article publié samedi et selon lequel le président Paul Kagamé aurait rencontré Kizza Besigye, un rival de longue date du président Yoweri Museveni.
En outre, le journal ougandais a également indiqué que le président Kagamé avait rencontré Besigye à New York en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies.
Sur Twitter, le haut diplomate rwandais qui réagissait aux informations susmentionnées a déclaré que c’était le genre de mensonge et de propagande négative que la Commission ad hoc du Mémorandum d’accord de Luanda entre le Rwanda et l’Ouganda s’était engagé à faire cesser.
« La diffusion de fausses informations (par les médias ougandais) viole l’accord de Luanda », a déclaré Nduhungirehe.
En fin d’août dernier, le président rwandais Paul Kagamé et son homologue ougandais, Yoweri Museveni, ont signé en Angola un pacte visant à mettre fin aux mois de tensions au cours desquels les deux voisins se sont mutuellement accusés d’espionnage, d’assassinats politiques et d’attaques contre les intérêts commerciaux respectifs.
Les deux présidents ont convenu de respecter la souveraineté de chacun et celle des « pays voisins ».
Ils se sont également engagés à « s’abstenir de tout acte de déstabilisation ou de subversion sur le territoire de l’autre partie (et) d’actes, tels que le financement, la formation et l’infiltration de forces déstabilisatrices ».
Le Rwanda a accusé Kampala de soutenir les groupes rebelles opposés au régime en place à Kigali, notamment le Congrès national du Rwanda et les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), les vestiges des milices hutu ayant perpétré le génocide rwandais contre les Batutsi en 1994
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