Un journal en ligne hafiyawe.com, sous le titre ‘‘Kizito Mihigo arrêté pour tentative de se réfugier au Burundi’’, rapporte qu’alerté par des habitants de Nyaruguru à la frontière avec le Burundi, non loin de Kibeho, sa colline natale, RIB/Rwanda Investigation Bureau, la police criminelle rwandaise, a arrêté l’artiste Kizito alors qu’il mijotait de traverser la frontière rwandaise pour les collines rurales burundaises de Kayanza, loin de tout poste frontière autorisé.
Allons ! Est-ce le Rwanda est une prison ? On ne sort
ou entre comme on veut ?, se demande une assidue du twitter, Coleman
Christine.
Elle attaque dès qu’elle entend que l’artiste est encore une fois arrêtée.
« Hélas, le pire vient de survenir encore à ce jeune homme (Kizito Mihigo). Il n’existe pas de droit à un citoyen de voyager ? Le Gouvernement rwandais n’a aucun droit d’imposer à un citoyen où il est et non autorisé à aller. Ce n’est pas son affaire », dit cette Coleman américaine ou européenne, peu importe, elle sait que quand bien même il existe une Europe unique des 26, aucun citoyen d’un pays n’est autorisé à passer dans un autre en utilisant des voies non officielles. Si elle est américaine, elle comprendra pourquoi le Président Donald Trump élève un mur empêchant une immigration clandestine de plusieurs milliers de mexicains et autres Latinos.
Mais qu’est-ce qui lui a pris de passer par des voies non autorisées ? Et de surcroît dans une zone rouge certainement encore infestée de braconniers et autres gens d’armes qui ne disent pas leur nom ?
De deux,
Il faut aussi attaquer les services de police criminelle rwandaise. Pourquoi veulent-ils punir une intention de commettre un crime de passage illégale des frontières ? Le crime n’était pas encore consommé pour notre artiste !!! Il n’a violé aucun interdit. Si ce qu’on raconte est vrai, il y a eu prévention de l’infraction par les citoyens des frontières qui ont renseigné les forces de maintien de l’ordre. Donc le crime n’était pas encore commis.
Le jeune artiste, par conséquent, ne doit pas subir une arrestation. Tout au plus, il peut passer devant un aumônier ou un commissaire politique de Police Nationale pour lui prodiguer des conseils utiles pour l’avenir puis retourner chez lui.
Redigé par Jovin Ndayishimiye Le 14 février 2020