Le Réseau International Recherche et Génocide (RESIRG asbl) a adressé le message de solidarité et de soutien aux peuples arméniens qui ont été et sont toujours éprouvés par le génocide en cause. Communiqué
En ce jour du 24 avril 2020, qui marque la 105ème Commémoration du plus ancien des génocides du 20ème siècle, celui des Arméniens, le Réseau International Recherche et Génocide (RESIRG asbl) voudrait adresser le présent message de solidarité et de soutien aux peuples arméniens qui ont été et sont toujours éprouvés par le génocide en cause.
Voici des décennies qu’à Bruxelles, le 24 avril de chaque année, nous commémorons, ensemble, le génocide de 1915, date qui rappelle l’élimination systématique des Arméniens, des Araméens, des Assyriens, des Grecs pontiques et des Chrétiens d’Orient, par les troupes du Jeune Empire Ottoman, pendant la Première Guerre Mondiale.
Cette date est aussi une opportunité pour déposer une gerbe de fleurs au Mémorial dédié aux victimes dudit génocide, sis square Henri Michaux à Ixelles, en mémoire de nos frères, de nos sœurs, de nos parents, de nos grands-parents ou de nos arrières-parents emportés par cette folie humaine et pour rappeler combien nous les aimions, comment nous les aimons encore et toujours.
Si, aujourd’hui, les mesures de confinement ne nous permettent pas d’aller, comme d’habitude, nous incliner devant ce Mémorial destiné à rappeler l’acte ignoble qu’a été ce génocide, il faut absolument utiliser d’autres façons pour faire revivre ses victimes et soutenir les survivants ou leurs descendants.
Le Réseau International Recherche et Génocide (RESIRG asbl) s’est assigné la mission de sensibiliser à la recherche concernant le génocide perpétré contre les Tutsis du Rwanda en 1994, mais non pas uniquement celui-là ; il compte, en effet, collaborer étroitement, dans cette mission, avec les autres peuples qui ont vécu des situations semblables.
Tel est l’objet du présent message, car aux yeux de RESIRG (asbl), c’est cette solidarité qui nous aidera à vaincre les négationnistes de tous bords, qui qu’ils soient, et de préserver efficacement la mémoire des nôtres. La mémoire du génocide doit garder tout son sens d’universalité.
Bon courage et bonne commémoration, restons toujours vigilants, gardons nos flambeaux allumés, car « Le ventre d’où a surgi la bête immonde est encore fécond », elle peut rebondir à tout moment (selon les mots de Berthold BRECHT).
Fait à Bruxelles, le 24 avril 2020
Pour le Réseau International Recherche et Génocide (RESIRG asbl)
Déo MAZINAPrésident