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Les traditions du Rwanda, sans aucune exception, affirment explicitement que Gihanga fut le fondateur de la dynastie. Les MĂ©morialistes lui dĂ©dient la formule louangeuse de Gihanga cyahanze inka n’ingoma = Gihanga lequel a inaugurĂ© la vache et le tambour. Le terme  Â» tambour Â» symbolise aussi bien royaume et dynastie que royautĂ©.  Les deux fondements de cette louange, – tambour et vache – sont Ă©videmment erronĂ©s.  Les mĂ©morialistes et Aèdes de la cour supposaient que  la lignĂ©e rĂ©gnante constituait l’unique arrivĂ©e hamitique, de laquelle tous les clans pasteurs descendaient, soit en lignĂ©  directe, soit par mĂ©tissage. Ce sont les mĂŞmes conteurs cependant qui nous livrent en mĂŞme temps la documentation concernant les autres groupes hamitiques,  mĂŞme antĂ©rieurs. Ils ne nous livrent que des matĂ©riaux juxtaposĂ©s et c’est heureux ainsi qu’ils n’en aient pas manipulĂ© les Ă©lĂ©ments dont il nous est dĂ©sormais loisible de nous servir. Gihanga n’a donc Ă©tĂ© l’inaugurateur ni de la vache, ni de la dignitĂ© royale en notre zone ; il a eu des prĂ©curseurs.

Fut-il du moins le vĂ©ritable fondateur de sa propre Dynastie ?  La chose n’est pas certaine. son règne se divise, en effet, en deux pĂ©riodes, et c’est le code Ă©sotĂ©rique de la Dynastie qui nous le rĂ©vèle. Durant la première pĂ©riode, l’emblème de sa dignitĂ© Ă©tait double :  un marteau, et un instrument de musique  appelĂ© Nyamiringa, espèce de la fifre urusengo, au pluriel insengo. Ce double Emblème fut, au deuxième stade, remplacĂ© par le tambour Rwoga = le RenommĂ©. Il l’adopta lorsque le nommĂ© Rubunga lui rĂ©vĂ©la les premiers chants du code ÉsotĂ©rique qui appartenait Ă  la dynastie mourante des Abarenge. Dans le traditions des  « DĂ©positaires du code  Â» ce Rubunga est surnommĂ© Mwungura Wunguye ingoma ubwiru = le surajouter qui a surajoutĂ© le code ÉsotĂ©rique Ă  la RoyautĂ©. En souvenir de cette rĂ©vĂ©lation faite Ă  Gihanga, rubunga obtint la dignitĂ© de  Â» grand intronisateur « . attachĂ©e Ă  la sa descendance Ă  perpĂ©tuitĂ©. Ses descendant sont appelĂ©s  Abatege, du nom de l’ancĂŞtre Ă©ponyme Nyabutege qui vĂ©cut sous Ndahiro II cyamatare. Ils  Ă©taient constituĂ©s en une dynastie honoraire, avec leur tambour dynastique appelĂ© Busarure = le gemmĂ©e. Leur  Â» royaume Â» titulaire Ă©tait la colline de Remera dans la commune actuelle de Masango, en l’ancienne province du Kabagali. A l’avènement de chaque monarque Rwandais, le code ÉsotĂ©rique prescrivait d’introniser en mĂŞme temps un homme de la descendance de rubunga, autre privilège qui leur aurait Ă©tĂ© accordĂ© par Gihanga.

Une fois adopté l’emblème tambour, le marteau et le nyamiringa ne furent pas entièrement abandonnés : ils constituaient toujours l’un des éléments essentiels dans la collation e la dignité royale.

Le tambour- emblème jouissait certes de privilèges dans les cĂ©rĂ©monies publiques,  mais les anciens emblèmes en gardaient toujours d’autres en vertu de leur prioritĂ© historique.  C’est ainsi que l’exil d’un homme ou d’une famille Ă©tais notifiĂ© officiellement par le battement de tambour. En ce cas, le dirigent  le disgraciĂ© pouvait ensuite revenir dans au Rwanda . Lui ou  ses descendants. Mais si la  sentence d’exil Ă©tait publiĂ©e au  son de l’ urusengo, elle Ă©tait dĂ©finitive et ses effet duraient Ă   perpĂ©tuitĂ© : ni l’exilĂ© , ni ses descendants ne pouvaient jamais revenir sur le territoire du Rwanda. c’est que ce simple instrument de musique jouissait de privilèges supĂ©rieures Ă  ceux reconnus au tambour, emblème postĂ©rieur,

Une question se pose dès lors :  Gihanga Ă©tait-il le premier dĂ©tenteur de ce double emblème, du marteau et  urusengo ? Ne serait-il pas surprenant que, fondant une dynastie dans  l’aire des monarchies Ă   Emblème- tambour, il en inventât un autre tout diffèrent, qui n’avait pas la signification visĂ©s aux yeux des aborigènes ? Ce double Emblème, qui garda jusqu’à nos jours la prĂ©sĂ©ance  Â» sacrale Â» sur le tambour, semble avoir Ă©tĂ© un hĂ©ritage pour Gihanga.

En toute hypothèse cependant, il peut être considéré comme le réorganisateur de la doctrine dynastique, référée au tambour.

Que Gihanga ait existĂ©, la chose ne peut ĂŞtre mise en doute. le code ÉsotĂ©rique de la dynastie lui consacre explicitement bien des souvenirs. or la qualitĂ© de ce « code Â» sacro-saint, dont toute modification textuelle Ă©tait Ă©cartĂ©e par un grave tabou, exclut toute invention du « profane Â» y introduire des nouveautĂ©s Ă©tait censĂ© devoir provoquer la ruine du pays.En plus, chaque monarque du Rwanda, n’importe ou qu’il construisait sa capitale, devait faire Ă©lever Ă  Gihanga une rĂ©sidence sĂ©parĂ©e -face Ă  la sienne, _appelĂ©e urukamishilizo=lieu de la traite des vaches………..

Un bosquet vĂ©nère Ă  la colline de Muganza, en la commune Kayenzi (ancienne province du Rukoma), marquait naguère le tombeau de ce patriarche. la cour y dĂ©lĂ©guait, dans certaines circonstances des dĂ©positaire du cide EsotĂ©rique, chargĂ©s de lui prĂ©senter des offrandes et implorer son assistance.  D’autres souvenirs sacro-saint Ă©taient attachĂ©s Ă  l’armĂ©e Bovine, dont le noyau initial se serait constituĂ© de son troupeau personnel.      ces vaches Ă©taient confiĂ©es, de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration, Ă  la famille des Abaheka , descendants du fonctionnaire qui soignait le troupeau de Gihanga. Le patriarche de cette famille devait traditionnellement avoir sa rĂ©sidence officielle au Rwanda, (commune de mĂŞme nom, en l’ancienne province du Rwanda, (commune de mĂŞme nom, en l’ancienne province du Rukoma) et il portait, dans la hiĂ©rarchie du « code Ă©sotĂ©rique Â» le titre de  Â» grand Mwiru des vache Â»  le terme umwiru signifie dĂ©positaire du code Ă©sotĂ©rique)

La famille des Abatsobe descend de Gihanga, par son fils bâtard du nom de Rutsobe.En raison de ses fonctions relevant du code ÉsotĂ©rique, le patriarche de cette famille Ă©tait le deuxième personnage du Rwanda après le Roi et la Reine mère  il Ă©tai revĂŞtu de la dignitĂ© royale honoraire, son territoire dynastique Ă©tant la colline de Kinyambi, en la commune de Rwanda, ou l’on conservait son tambour dynastique appelĂ© Rwamo = le Retentissement…..

les titulaires de ce tambour se succĂ©daient sous les noms dynastique de Nyaruhungura, Nyunga, Birege et Rubambo. dans la hiĂ©rarchie du code EsothĂ©rique, il portait le titre de  Â» Grand- CĂ©rĂ©moniaire de la fĂŞte des PrĂ©mices Â». Il Ă©tai de droit le chef de la province du Bumbogo, qui fournissait le sorgho dont le roi mangĂ©ait la pâte durant ladite fĂŞte des prĂ©mices. Il Ă©tait Ă©galement de droit le commandant de la Milice appelĂ©e Gakondo = propriĂ©tĂ© immĂ©moriale, dont le noyau initial aurait Ă©tĂ© donnĂ© par Gihanga en fief Ă  son fils Rutsobe.

bien plus, Ă  l’avènement du roi Rwandais, le monarques du Bugesera, du Ndorwa, du Bunyabungo (c.Ă .d.Bushi) et du Bushubi, envoyaient des Ă©trilles = Inkuyu de leurs troupeaux personnels. ces Ă©trilles devaient ĂŞtre brĂ»lĂ©es sur le foyer pastoral du nouveau rĂ©gnant.  c’était un hommage sacro-saint adressĂ© Ă  Gihanga, dont ils Ă©taient les descendants par ses fils Kanyabugesera I Mugondo, Kanyandorwa I Sabugabo, Kanyabungo I Ngabo et Gashubi, qui fondèrent les Maisons rĂ©gnantes de ces 4 pays.  Les chef patriarcal nommĂ© par Gihanga, en effet, avait Ă©tĂ© son aĂ®nĂ© Kanyarwanda I Gahima I, fondateur de la lignĂ©e du Rwanda.  D’oĂą il suit que le Roi du Rwanda Ă©tait le patriarche honoraire de toutes ces dynasties, qui portaient le non collectif des Abanyagihanga ( la descendance de Gihanga) dans la terminologie du code EsotĂ©rique.

L’empire de Gihanga, Ă  l’examen des traditions recueillies, dĂ©bordait largement les limites du Rwanda actuel. Le code Ă©sotĂ©rique nous montre  sa rĂ©sidence au Bunyabungo, sur le rive zairoise sud-occidentale du lac Kivu.  C’est dans les environs de cette rĂ©sidence que la cour du Rwanda se procurait des objet requis dans la cĂ©lĂ©bration des prĂ©mices, parce que Gihanga aurait  pris les mĂŞme objets en cet endroit prĂ©cis.  Lorsque la rĂ©gion en question retirerait  par intermittence son obĂ©dience Ă  la cour du Rwanda, celle-ci se procurait ces objets par des Ă©missaires secrets, qui s’y rendaient avec mille prĂ©textes destinĂ©s Ă  voiler le « secret Â» Gihanga aurait habitĂ© Ă©galement Ă  Buhindangoma (non loin de Rutshuru, au zaire). En cet endroit habite la famille des Abacyuliro, dĂ©tenant un jeu de tambours. Lorsque le Roi du Rwanda arrivait dans la rĂ©gion, ses propres tambours devaient garder  le silence, et ceux des Abacyuliro retentir seuls en son honneur

A l’intĂ©rieur du Rwanda, Gihanga sĂ©journa au Buhanga Ă  la limite des communes Nyamutera et Nyakinama, prĂ©fecture de ruhengeri. Un bosquet des plus vĂ©nĂ©rĂ©s marque l’emplacement de sa rĂ©sidence. Ce fut en cette  localitĂ© qu’il aurait Ă©tĂ© investi de la royautĂ© sous le signe du tambour Rwoga, lorsque Rubunga lui eut rĂ©vĂ©lĂ© les premiers chants du code Ă©sotĂ©rique des Abarenge. depuis le règne de Yuhi II Gahima II, un fonctionnaire Ă©tait chargĂ© traditionnellement, de père en fils, de rĂ©sider sur place et de rendre constamment un culte pastoral Ă  Gihanga, principalement par l’entretien d’un taureau appelĂ© Rugira nom qu’aurait portĂ© l’un des taureaux de règne du patriarche hamite.  ce taureau vivait avec quelques vache s appelĂ©es Ingizi, dĂ©nomination d’un des troupeaux de règne du mĂŞme Gihanga. Une Milice appelĂ©e Abanga-kugoma = ennemis de l’insoumission, fut dĂ©tachĂ©e de la Gakondo (celle-ci crĂ©e par gihanga) et attachĂ©e par le meme Yuhi II Ă  cette rĂ©sidence du Buhanga

Une autre rĂ©sidence de Gihanga fut Kangomba (en la commune Nyarutovu, prĂ©fecture de Ruhengeri); le bosquet qui en marquait l’emplacement n’a pas encore disparu entièrement. il fut malheureusement fort endommagĂ©, aux environs de 1928 pour fournir du bois de construction Ă  une Ă©cole Ă©tablie dans le voisinage. cette « profanation Â» ne profita cependant pas Ă  ses auteurs, car on constata qu’il s’agissait de bois,- de chĂŞne disait-on, – reliquat de la foret primitive, tellement durs qu’on n’était pas assez outillĂ© pour les utiliser au maximum. Ce fut Ă  l’époque de son sĂ©jour Ă  Kangomba que Gihanga aurait accompli une cĂ©rĂ©monie importante, relevant du « code Ă©sotĂ©rique Â» au puits appelĂ© Ngomba qu’il fit creuser au sommet du mont Kabuye (300 m).  une Famille, Kwa Mwijuka, Ă©tait traditionnellement chargĂ©e de garder ce puis, de père en fils, en vertu de prescriptions du code Ă©sotĂ©rique. Les eaux de ce puits Ă©taient requises dans les cĂ©rĂ©monies d’intronisation du roi, et on devait en garder une certaine quantitĂ©, jusqu’au moment ou le nouveau monarque avait construit sa 4ème rĂ©sidence.
(Les 4 premières rĂ©sidences du nouveau règne Ă©taient fondĂ©es rituellementdans un laps de temps fort rĂ©duit :  c’était des espèces de campements)

L’autre résidence de Gihanga est certes située sur le territoire actuel du Rwanda : mais la région ne fut reconquise que sous Cyilima II Rujugira.
Il s’agit de Nyamirembe = attitude de paix, dit de Humure = Pacification, dans l’ancienne province du Mutara. cette localité était très vénérée en nos traditions,
parce que gihanga y’aurait notifié son testament et distribué à ses fils les provinces de son empire. Il aurait désigné alors Kanyarwanda I comme sont successeur patriarcal, à la tête de toute la famille.

Les données que nous venons de recenser relèvent du code ésotérique et sont de la catégorie des traditions vitales. Il en découle que l’existence du personnage désigné sous le nom de Gihanga ne peut
êtres mise en doute. Évidemment son nom n’est qu’un terme louangeur, et pas un nom vraiment propre. il n’empêche qu’une dynastie bien constatée a consacré sous cette appellation le premier de la lignée qui a inauguré son emblème du pouvoir. peu importe que son véritable nom reste ignoré. Mais
s’il fallait douter de son existence, il faudrait en inventer un autre qui corresponde à une tradition aussi ancienne.

Les enfants de Gihanga qui furent souche, et dont confirmation est donné par les prescriptions du code ésotérique, sont les suivants

1) de sa femme Nyamususa fille de Jeni, de la lignée régnante des Abarenge.

a) Kanyarwanda I Gahima I, héritier du rwanda, père de Yuhi I Musindi, encetrêtre éponyme des Abasindi (clan dynastique du Rwanda).

b) Kanyandorwa I Sabugabo, hĂ©ritier du Ndorwa, père de  Mushambo, ancĂŞtre Ă©ponyme des abashambo (clan dynastique du Ndorwa).

c)  Kanyabugesera I Mugondo, hĂ©ritier du bugesera, père de Muhondogo, (clan dynastique du Bugesera)

d)   La princesse Nyirarucyaba.

2)  de sa femme Nyangobero,fille du prince autochtone du Bunyabungo (Bashi).

a)  Kanyabungo I ngabo, fondateur de la lignĂ©e qui rĂ©gna                                
au bunyabungo .

3) de sa femme nyirmhirangwe:

a) Gashubi, fondateur de la dynastie du Bushubi, père de gashingo, ancêtre éponyme des Abashingo

b)  Gafomo, qui n’a pas fait souche dans le pays.

4) de sa concubine Nyirarutsobe:

a) Rutsobe, ancĂŞtre Ă©ponyme des Abatsobe.

Les princes Gashubi et Gafomo, ainsi que leur soeur Nyararucyaba, sont les héros du conte concernant la capture supposées des premières vache. ce récit est uniquement littéraire, sans aucune donnée utile sur le plan de l’éthno-histoire.

Le testament de Gihanga, à ses fils des zones d’influence et leur désignant un chef patriarcal, est en accord parfait avec le système politique en vigueur dans notre zone en ces temps initiaux.
nous le remarquerons dès la levĂ©e du rideau concernant le Rwanda et dans la suite Ă  propos de certaines monarchies  auxquelles les Banyiginya s’attaqueront.
c’était l’époque des confédérations, ou des rois autonomes reconnaissaient l’un d’entre eux comme détenteur du pouvoir suprêmes, conception qui n’est pas sans rappeler le système Éthiopien du Rois des Rois. entant donné cependant la vastites du territoire envisagé, il faut supposer que Gihanga..

n’exerçait pas une autoritĂ© rĂ©elle,  et que sa souverainetĂ© Ă©tait peut ĂŞtres symbolique par une prise de possession magique sur les pays qu’il parcourait. Autrement, si son autoritĂ© eut Ă©tĂ© effectivement reconnue, nous y verrions la confirmation complĂ©mentaire Ă  ce qui a Ă©tĂ© dit plus haut Ă  savoir qu’il aurait eu des prĂ©dĂ©cesseurs, car une seule gĂ©nĂ©ration ne suffirait pas pour la conquĂŞte d’un si vaste empire, Ă  moins qu’elle ne disposât d’un armement autre que les arcs et les lances.

Une tradition, prétend que Rutsobe, lors du testament, obtint la zone du Gisaka : ceci expliquerait rationnellement la présence de Gashubi dans la région appuyée sur le gisaka et le bugesera.
Rutsobe se serait fait reprĂ©senter en son fief par un fonctionnaire, car il devait rester Ă  la cour auprès du tambour- emblème de la dynastie.  comme ses successeurs devaient en faire autant, leur reprĂ©sentant au Gisaka aurait fini par s’émanciper entièrement et exercer l’autoritĂ© en son propre nom.  ce serait en rĂ©compense de cette fidĂ©litĂ© et en compensation du dommage qui en avait rĂ©sultĂ©, que la dynastie du Rwanda aurait perpĂ©tuĂ© la dignitĂ© royale dans la maison de Rutsobe, et aurait concĂ©dĂ© plus tard Ă  ladite lignĂ©e un territoire jouissant de l’autonomie interne
La dignitĂ© royale dans la maison de rutsobe, le privilège de 2ème personnage après les RĂ©gnants et le territoire de Kinyambi, sont des rĂ©alitĂ©s indubitables liĂ©es a code Ă©sotĂ©rique.  Mais d’autres maisons jouissaient de privilèges analogues sans avoir perdu un Gisaka !

En conclusion, nous considĂ©rons cette Ă©mancipation hypothĂ©tique du Gasaka comme une tradition purement orale qui pourrait peut-ĂŞtre avoir eu un fondement.  il faut reconnaĂ®tre du reste que, au lever du rideau, nous constatons que les autres maisons issues de Gihanga en auront fait autant vs-avis de celle de Kanyarwanda.
Il semble qu’à la mot de Gihanga, bien d’autres rĂ©gion, non directement attribuĂ©es Ă  ses fils, reconduisirent leur indĂ©pendance sous l’égide de lignĂ©es locales. C’est l’époque ou notre passĂ© entre dans un silence prolongĂ©, chaque dynastie opĂ©rant au sein de l’obscuritĂ© la plus complète.  quelque gĂ©nĂ©ration plus tard, le rideau dĂ©finitivement levĂ©, nous nous trouverons devant des royaumes plus ou moins vaste, en train de s’agrandir activement les uns aux dĂ©pens des autres.
Pendant ce temps, les rois de la ceinture nous auront fait la surprise d’un Rwanda réel tourné vers l’avenir. résultat de leurs peines, qui aura succédé au plus vaste, Rwanda de l’époque de Gihanga.

Par G. Rukeba
Source A. KAGAME  Â» Un abrĂ©gĂ© de l’histoire du Rwanda Â»
Collection MUNTU 4

Posté par rwandaises.com