Pas moins de 400 citoyennes rwandaises, à majorité de jeunes filles adolescentes, ont été interceptées aux diverses frontières du pays alors qu’elles étaient sur le point d’être vendues à l’étranger.
Cette révélation a été faite par le Secrétaire d’État en charge de la Coopération régionale au Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, le Général (à la retraite) James Kabarebe, lors d’une séance avec la Commission sénatoriale des Affaires étrangères, de la Coopération et de la Sécurité du jeudi 26 octobre.
Le général (retraité) Kabarebe a spécifiquement mentionné que parmi celles interceptées se trouvaient des jeunes femmes dont l’âge oscille entre 18 et 20 ans.
Lorsqu’interrogées sur leur destination, l’une de déclaré se rendre à destination de la Tanzanie. Chez qui ? Insiste l’agent des services de l’immigration, l’intéressée mâche ses mots. Cependant, une vérification plus poussée, incluant l’inspection de son téléphone portable, révélera qu’elle se rendait plutôt à Oman.
Il n’est pas rare d’entendre parler de Rwandaises piégées au Moyen-Orient, attirées par de fausses promesses d’emplois bien rémunérés mais qui finissent par faire face à diverses formes d’exploitation.
Kabarebe a souligné que le gouvernement rwandais est fortement engagé dans la lutte contre ce fléau, malgré les nombreux moyens sophistiqués utilisés par les trafiquants d’êtres-humains.
En outre, le sénateur Emmanuel Havugimana a souligné la persistance du problème, insistant sur l’importance de la coopération et du partage d’informations pour y faire face.
À ce jour, 1780 Rwandais sont connus pour travailler à Oman, nouveau nœud gordien de la traite des femmes rwandaises. Elles œuvrent principalement en tant que domestiques, et parmi eux, 32 ont d’ores et déjà demandé leur rapatriement au Rwanda
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