Au cœur de la République Démocratique du Congo (RDC), une politique sombre semble se tramer, marquée par les paroles du président Tshisekedi, déclarant son intention implacable d’éliminer les tutsi congolais, les traitant d’« ennemis intérieurs ».

Ces mots lourds de menaces se voient appuyés par des rencontres officielles, telles celle avec Mbitsemunda Jean Claude, également connu sous le nom de Mulumba Justin, chef des FDLR, une figure controversée qui incarne l’idéologie génocidaire.

Dans cette trame politique délicate, des acteurs comme le député national et ancien ministre Justin Bitakwira transforment la persécution en un commerce sombre, alimenté par des ressources de la présidence.

Cette orchestration de la violence se déploie dans un pays qui est une mosaïque de diversités ethniques et culturelles, où les Batutsi, souvent au centre des tensions, se trouvent marginalisés et persécutés.

La dispersion historique des tutsi à travers la région des grands lacs a tissé un réseau de relations interethniques, influençant profondément les structures sociales et politiques de ces territoires.

En RDC, les tutsi, présents depuis plus de cinq siècles, ont été assimilés dans la communauté plus large des Banyarwanda. Malgré cette intégration historique, leur existence a été rythmée par des cycles de reconnaissance et de rejet, exacerbés par des manœuvres politiques et des conflits autour des terres.

La stigmatisation et la violence que subissent les tutsi en RDC ont des racines profondes, nourries par des discours politiques qui les dépeignent comme des étrangers, des agitateurs ou des infiltrés.

Cette rhétorique, adoptée au plus haut niveau de l’État, justifie les discriminations et les actes de violence, y compris les massacres et les expulsions forcées lors des conflits. Ces actions ne sont pas isolées mais s’inscrivent dans une histoire longue de manipulation et de marginalisation.

Pour transformer cette réalité, il est impératif de repenser les politiques et les perceptions. La RDC doit envisager des réformes qui valorisent sa diversité ethnique, en reconnaissant que cette pluralité est une richesse et non une menace.

Les réformes législatives, particulièrement celles touchant les lois sur la nationalité, doivent être envisagées. Une éducation inclusive, qui enseigne l’histoire et la culture de toutes les ethnies, et des programmes de réconciliation, qui favorisent le dialogue et la guérison des fractures sociales, sont cruciaux.

L’analyse sociologique et historique met en lumière la nécessité de réformes structurelles profondes pour surmonter les préjugés et les stéréotypes, et pour bâtir une société plus inclusive.

En s’attaquant aux racines du problème et en promouvant activement des mesures correctrices, la RDC peut aspirer à une prospérité partagée qui reflète la véritable diversité de ses peuples.

En reconnaissant les erreurs du passé et en travaillant à les rectifier, le pays peut avancer vers une stabilité durable. C’est un travail qui requiert l’engagement de toutes les composantes de la société, pour enrichir une compréhension des dynamiques interethniques et pour proposer des solutions fondées sur une réalité historique robuste.

Ainsi, la RDC pourra tisser un nouveau récit national, fondé sur le respect mutuel et l’unité dans la diversité.

Le président Félix Tshisekedi entouré de deux chefs miliciens Wazalendo

Le président Félix Tshisekedi (à droite sur la photo) aux côtés du député Justin Bitakwira, connu pour ses discours de haine envers les communautés tutsi et banyamulenge dans les provinces de l’est de la RDC

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