Macron, peut être que du temps de Chirac on aurait entendu dire « c’est le meilleur d’entre nous ».
Né le 21 décembre 1977, Emmanuel Macron, vingt cinquième et plus jeune Président de l’histoire de la République française.
En 2017, il avait trente-neuf ans lorsqu’il accéda à la magistrature suprême.
Tout jeune diplômé de sciences po Paris en 2001, il poursuit un cursus en philosophie sous la direction de Paul Ricoeur.
Sorti parmi les meilleurs de l’école nationale d’administration « ENA » en 2004, il intègre la prestigieuse cour des comptes comme inspecteur des finances.
En 2007, il rejoint la commission pour la libéralisation de la croissance française dite « commission Attali » en qualité de rapporteur adjoint.
En 2008, il entre à la Banque Rothschild and Co dont il devient Associé-Gérant en 2010.
Et en 2012, François Hollande fraichement élu Président de la République le nomme secrétaire général adjoint de l’Elysée en charge des questions économiques et financières.
En 2014, il remplace Arnaud Montebourg au poste de Ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique.
En 2016, il lance le « mouvement en marche » qui sera converti en parti politique « La République en Marche ».
Il y attire du monde. Des militants et des bénévoles désireux de participer de façon collaborative à l’élaboration d’un projet politique.
Il y est alors question d’auto gestion au niveau local, d’horizontalité de partage des prises de décision, de dialogue ; rendant ainsi les vieux partis ringards.
Il rallie autour de lui l’électorat centriste et modéré.
Et le 14 mai 2017, il prend ses fonctions de Président de la République.
Le 23 avril 2022, il est réélu.
Un véritable sans faute !
En parcourant son bilan de Président et en recoupant les faits objectifs, Macron aura tenu la barque.
Une rupture avec la pensée unique et le passé, et un monde politique essoufflé qui peine à dégager une vision pour la France et l’Europe. Cette classe politique des « barons », déconnectée des problèmes du peuple.
Il aura eu le mérite, très tôt, de dépasser le vieux clivage « gauche-droite » sclérosé et de rendre les partis traditionnels obsolètes.
Et les électeurs s’en accommodent et peut être même qu’ils sont soulagés.
Durant son quinquennat, il a affronté les turbulences des crises sans vaciller. Des « gilets jaunes » au Covid 19 et la guerre en Ukraine.
Et en politique intérieure, on lui sait gré d’être réformateur.
Néanmoins, le haut conseil pour le climat estime que la France a encore beaucoup à faire pour combler le retard accumulé sur ses engagements climatiques.
Il a eu le courage d’abandonner les projets combattus par les activistes environnementaux : l’aéroport de notre dame des Landes, le projet minier de la Montagne d’or en Guyane et la zone commerciale et de loisirs Europacity en région parisienne.
Macron a fait adopter la loi sur la transparence et la moralisation des élus porté par Bayrou.
Il faut avouer que la liste des politiques mis en examens fait désordre, elle est trop longue et influe sur le moral des électeurs et entame fortement le crédit de la classe politique.
Il a organisé le Grenelle des violences conjugales pour mieux assurer les victimes.
Et les français voient d’un bon œil son rôle dans la gestion de la crise en Ukrainienne. En effet, il assure la présidence tournante de l’union européenne.
Bien de gens sont satisfait de son action, considérant ainsi qu’il ne fallait pas changer de capitaine en temps de tempête. Ils avaient raison.
Sur le plan des relations internationales, sa vision s’est articulée autour du rôle central de l’Europe, qui doit affirmer sa souveraineté dans un monde des populismes et un désengagement des Etats Unis d’Amérique. Trump était passé par là !
Car face à la brutalité des rapports internationaux que l’on connait et aussi la perte de l’influence de l’Europe dans le monde, Macron cherche à fédérer l’Europe unie et autonome stratégique.
Quant à sa relation avec l’Afrique, que du chemin en si peu de temps.
La rupture avec les méthodes de la françafrique, l’instauration d’un dialogue direct et décomplexé ayant abouti au sommet inédit de Montpellier en octobre 2021.
Le soutien mitigé de l’opération Barkhane à la lutte contre le terrorisme au Sahel jusqu’au retrait des troupes françaises au Mali et leur remplacement par la société privée russe « Wagner ».
Concernant l’ « apaisement des mémoires », Macron est allé le plus loin que l’on pouvait sur le dossier Rwandais.
Sa reconnaissance de la responsabilité politique de la France dans le génocide contre les tutsis et le discours historique au mémorial de Gisozi assorti d’une demande de pardon !
Sur l’Algérie, l’histoire de la colonisation et de la guerre fait l’objet d’une attention particulière de sa part. Il est conscient que les blessures issues de cette période sont encore vives de deux côtés de la méditerranée.
Il y a eu la restitution des œuvres d’art, les dettes africaines, la fabrication du vaccin sur le sol africain, la réforme du franc cfa, Digital Africa et en tout cela assisté d’un conseil présidentiel pour l’Afrique et faire évoluer le regard sur le continent en France.
Mais la montée de l’extrême droite et l’infusion de ses idées fracture le pays et cela inquiète plus d’un.
Les français, la classe politique en tête n’ont pas su ou pu se mobiliser pour rejeter les chimères du populisme d’extrême droite.
Les uns par laxisme, les autres par calcul politicienne.
Le taux d’abstention de plus en plus élevé en est un symptôme qu’il faudra traiter également.
Ce second mandat est le dernier. Autant il fera tout ce qui est en son pouvoir pour laisser son empreinte dans l’Histoire, autant la guerre de succession est ouverte. C’est les aléas de la politique.
Là est le prochain défi !
Bon vent Monsieur le Président.
Une histoire d’amour peu ordinaire Brigitte est le pillier dans le dispositif autour de Macron Au memorial du Génocide à Gisozi, Macron a demandé pardon Un deuxième mandate pour Macron
https://fr.igihe.com/Macron-Un-parcours-sans-faute.html