By André Gakwaya   

 

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Kigali: Aussi longtemps que les FDLR continueront à bénéficier des appuis de certains milieux, à obtenir de la logistique pour perpétuer leurs actions sur des populations congolaises, elles continueront d’être un danger pour la RDC, selon un sénateur congolais.

« Les FDLR nourrissent toujours leur fameux projet de revenir au Rwanda aussi longtemps que leurs d’approvisionnements n’ont pas été coupées », a indiqué le Sénateur Jean-Pierre Lola Kisanga, membre du parti RCD (Rassemblement Congolais pour la Démocratie).

 Kisanga fait partie des délégués de son pays à la conférence parlementaire de deux jours à Kigali qui traite de la contribution des parlements sur la réconciliation et sur le programme de réforme institutionnelle.

« Le FDLR n’a pas encore cessé de recevoir des appuis logistiques et financiers diversifiés de la part de certains réseaux que nous devons identifier et démanteler », a-t- il ajouté.

Il a saisi l’occasion pour lancer un appel à tous les acteurs de la communauté internationale, des différents pays de la région, des différents pays concernés, afin que tous cessent d’apporter un appui à ces groupes génocidaires.

 Il ajouté qu’il faut des actions des parlements de tous les pays pour réduire ces soutiens et obliger le FDLR à déposer les armes afin que la paix revienne dans la région.

Honorable Lola Kisanga participe à une conférence qui a été préparée dans le cadre de suivi des recommandations des deux autres séminaires qui l’ont précédée, à savoir le séminaire des Parlements Africains sur la réconciliation qui s’est tenu en novembre 2008 à Bujumbura et un autre en Sierra Léone en juin 2008.

Ce dernier avait pour but de développer des connaissances sur la réforme de la justice de transition après conflit. Après cet atelier, les participants ont identifié les domaines dans lesquels l’implication des Parlements peut être renforcée pour une meilleure conduite du processus de réconciliation.

Et la présente de Kigali vient mettre l’accent sur l’échange d’expérience sur les circonstances et défis d’implication des Parlements dans le processus de réconciliation, y compris des expériences des étapes franchies par la justice de transition après les conflits.

« Ainsi faudra-t-il des stratégies complètes et inclusives pour renforcer la confiance des citoyens afin de parvenir à renforcer la paix », a fait remarquer Martin Chungong, directeur de la Division pour la Promotion de la Démocratie au sein de l’Union Inter-Parlementaire(UIP), et qui représente le Secrétaire Exécutif de cette institution.

Il a noté qu’il faut une détermination pour tourner une page de « nos histoires pour s’engager dans la voie de la réconciliation ».

Par ailleurs, la réconciliation contribue à bâtir la société. Ceci suppose nécessité et courage de ce qui construit la paix, ainsi qu’une justice équitable. En même temps que l’on prend des décisions importantes pour opérer des réformes au sein du Parlement, tout en pratiquant la tolérance.

« L’on ciblera des pistes de réflexion. L’on partagera des expériences avec ses collègues. L’on élaborera des stratégies en tenant compte des différentes préoccupations. Et l’on arrêtera différentes actions à mettre en œuvre », a encore relevé Chungong.

De son côté, le Président du Parlement estafricain, Hon.Abdrahim Abdi, a dit que les pays de la Communauté des pays de l’Afrique de l’Est, comme d’autres pays, ont connu des guerres. Il a cité le Rwanda, le Burundi et le Kenya.

« La reconstruction de l’espoir permettra aux gens de se faire soigner, de privilégier les processus électoraux et institutionnels en mettant l’accent sur les valeurs qui promeuvent la réconciliation », a-t-il souligné.

Il conseillé de tenir en considération les aspirations des populations, notamment des victimes et des ex-combattants, des femmes et des jeunes, des leaders locaux, de la société civile et des autres partenaires.

Pour le Président du Sénat rwandais Dr Vincent Buruta, la réconciliation suppose l’acceptation et la reconstruction de notre diversité comme base d’unification de la société. C’est-à-dire ce qui fait notre intérêt commun.

« Ceci suppose un environnement où le vainqueur ne prend pas tout », a-t-il dit.

Ceci suppose une foi dans toutes les différentes communautés. Et la justice équitable constitue un préalable pour asseoir la tolérance et la réconciliation.

Biruta a informé que le Rwanda a puisé dans d’autres pays pour aplanir ses défis d’après génocide. C’est ainsi que le pys a recouru à la justice participe des juridictions participatives gacaca pour éradiquer l’impunité.

 

« Mais ces initiatives n’auraient pas pu marcher sans un cadre institutionnel », a-t-il encore poursuivi.

 

 

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Posté par rwandaises.com