Le « boucher de Butare » derrière les barreaux
Idelphonse Nizeyimana a été arrêté à Kampala en Ouganda lundi 5 octobre, et transféré ce mardi au centre pénitentiaire du TPIR à Arusha en Tanzanie. Il était recherché depuis quinze ans par le Tribunal pénal international pour le Rwanda qui le soupçonne d’avoir participé à l’élaboration et à la mise en oeuvre du génocide dans le sud du Rwanda.
C’est un « tuyau », probablement motivé par la prime de cinq millions de dollars promise par les Etats-Unis, qui aura permis la capture d’un des cerveaux présumés du génocide rwandais. Idelphonse Nizeyimana a été arrêté lundi 5 octobre dans sa chambre d’hôtel de Kampala en Ouganda. L’Ouganda où il était entré quatre jours plus tôt en provenance de la République démocratique du Congo (RDC), en possession de faux papiers et vraisemblablement en transit pour le Kenya ou la Tanzanie.
Idelphonse Nizeyimana était en cavale depuis la prise du pouvoir à Kigali par le FPR, le Front patriotique rwandais, en juillet 1994. Dans les mois qui ont précédé, cet officier des renseignements militaires, numéro 2 de l’Ecole des sous-officiers, aurait été l’un des instigateurs du génocide dans la région de Butare, préfecture du sud du Rwanda, où les tueries ont débuté plus tard que dans le reste du pays, après l’assassinat du préfet tutsi.
Massacre d’étudiants et d’enseignants
Nizeyimana est accusé par le Tribunal d’Arusha d’avoir notamment planifié le massacre d’étudiants et d’enseignants tutsis de l’université. C’est lui qui dressait les listes de personnes à assassiner. C’est lui encore qui ordonne l’assassinat de la reine douairière Rosalie Gicanda, veuve du Roi Mutara III, et figure symbolique pour les Tutsis.
Le TPIR obtient donc une nouvelle victoire. Nizeyimana figurait parmi les dix personnes qu’il recherchait le plus. Le Tribunal qui, en août dernier, avait déja mis la main sur un autre génocidaire présumé, Grégoire Ndahimana arrêté en RDC.
Idelphonse Nizeyimana était en cavale depuis la prise du pouvoir à Kigali par le FPR, le Front patriotique rwandais, en juillet 1994. Dans les mois qui ont précédé, cet officier des renseignements militaires, numéro 2 de l’Ecole des sous-officiers, aurait été l’un des instigateurs du génocide dans la région de Butare, préfecture du sud du Rwanda, où les tueries ont débuté plus tard que dans le reste du pays, après l’assassinat du préfet tutsi.
Massacre d’étudiants et d’enseignants
Nizeyimana est accusé par le Tribunal d’Arusha d’avoir notamment planifié le massacre d’étudiants et d’enseignants tutsis de l’université. C’est lui qui dressait les listes de personnes à assassiner. C’est lui encore qui ordonne l’assassinat de la reine douairière Rosalie Gicanda, veuve du Roi Mutara III, et figure symbolique pour les Tutsis.
Le TPIR obtient donc une nouvelle victoire. Nizeyimana figurait parmi les dix personnes qu’il recherchait le plus. Le Tribunal qui, en août dernier, avait déja mis la main sur un autre génocidaire présumé, Grégoire Ndahimana arrêté en RDC.
http://www.rfi.fr/actufr/articles/118/article_85374.asp
Posté par rwandaises.com