En pleine tourmente avec Christophe Rocancourt, l’ex-Miss France s’est rendue au Rwanda. Une occasion de présenter le pays qu’elle a habité à sa petite Tess. Et de se consacrer à des actions positives…
Ce «pays des mille collines», celui de son enfance, elle rêvait de le revoir, depuis plus d’un an. Parce qu’elle n’a pas oublié que sur les 9 millions de Rwandais, 650 000 orphelins du génocide de 1994 nécessitent une aide au logement et à l’éducation.
Depuis 2001, Sonia Rolland œuvre en ce sens. Pour son troisième séjour au Rwanda en tant que présidente de l’association Maïsha Africa (www.maisha-africa.com), fin décembre, elle a ainsi pu constater la construction de seize maisons et lancer celle de vingt autres.
Sonia Rolland a quitté le Rwanda à 9 ans et c’est en reine qu’elle a été accueillie dans l’ancien palais royal de Kigali, avant de superviser des travaux financés par son association.
Accueillie comme «l’enfant du pays», la Franco-Rwandaise s’est également entretenue avec les autorités gouvernementales afin d’accélérer la reconstruction d’une école de 300 élèves, près de Kigali, et a été invitée à élire la première Miss Rwanda.
Le voyage lui a surtout permis de faire découvrir le pays à sa petite Tess, 2 ans, qui s’est très vite adaptée au point de confondre toutes les femmes avec sa grand-mère maternelle!
Pendant treize jours, l’ex-miss a pu renouer avec une partie de sa famille, mais c’est un appartement qu’elle a choisi d’occuper afin de ne pas déclencher d’émeutes et de profiter de Tess dont son ex-compagnon lui dispute la garde…
«Je souhaite qu’elle baigne dans une double culture, comme moi», nous a confié Sonia Rolland.
Cœur sans frontières, à n’en pas douter.
Thomas Durand
