Bruxelles : manifestation de la diaspora rwandaise

La manifestation prevue le 10 février 2010 par la diaspora rwandaise àproximité de l’ambassade du Rwanda est interdite par les autorités Belge.

Après l’incident survenu au secteur de Kinyinya dans les faubourgs de kigali à l’équipe du parti non encore reconnu FDU, un projet de manifestation avait été envisagé par les sympatisant du FDU le jour même. C’était le mercredi 3 février et par la suite, l’ambassade du Rwanda a été choisie comme lieu de la protestation. Une manifestation de rwandais étant déjà prévue e ce jour là il a été convenu que les participants iraient d’abord à la représentation diplomatique rwandaise pour ccontinuer l’action du jour comme prévu initialement à celle du Royaume Uni.

La demande de manifestation a été introduite mais le lundi 8 janvier, une contre manifestation organisée par l’association de la communauté rwandaise de Belgique

est confirmée le 9 février. et la perspective de permettre deux manifestations de Rwandais, au même endroit et au même moment a dû représenter un certain embarras pour les autorités communales et policières de sorte qu’elles ont décidé d’empêcher tout rassemblement à proximité du n°1 de l’Avenue des Fleurs à Woluwe Saint Pierre-Bruxelles.

Du côté des manifestants, on affirme que la manifestation est maintenue parce qu’un accord verbal avait été obtenue de la police qui s’occupera uniquement des éventuels contre-manifestants. Les contre-manifestants ne dissimulent quant à eux pas leur satisfaction face à une décision écrite du bourgmestre d’interdire des actions qui pourraient perturber l’ordre public. Un SMS a d’ailleurs été envoyé décourageant toute personne à se rendre à l’ambassade pour manifester ou contre-manifester ce mercredi 10 février.

Autoriser l’une et interdire l’autre est une alternative qui n’a pas été retenue mais il est très vraisemblable que les premiers demandeurs passent outre l’interdiction – comme les 6 avril à la stèle du génocide (des Tutsi) rwandais de Woluwe St Pierre – et qu’ils soient appréhendés par les forces de l’ordre qui seront mobilisées pour l’occasion.