La police sud-africaine est à la recherche de l’ex-militaire rwandais Kayumba Nyamwasa, inculpé en Espagne pour génocide, crimes de guerre et crimes contre l’humanité, et d’avoir ordonné l’assassinat de quatre espagnols -un missionnaire et trois travailleurs humanitaires de Médecins du Monde- pour l’arrêter. Interpol a communiqué ça hier à l’instructeur du processus en espagne, le juge de la Cour Nationale Fernando Andreu.
L’organisme policier international a également confirmé à Andreu que Nyamwasa est aussi réclamé par la France et le Rwanda pour leur implication présumée dans l’assassinat de l’ancien président rwandais (Hutu) Juvénal Habyarimana, et pour avoir été prétendument impliqué dans un attentat à la grenade mené à Kigali, la capitale rwandaise, le dernier 19 de février. Quand on puisse l’arrêter, l’Afrique du Sud aura à décider entre les trois pays pour le délivrer.
Sources du Gouvernement de l’Afrique du Sud ont souligné que le présumé criminel de guerre-ancien ambassadeur du Rwanda en Inde-aurait entré en Afrique du Sud en utilisant son passeport diplomatique. Le general Nyamwasa a déclaré à plusieurs média la semaine dernière qu’il avait demandé l’asile dans ce pays au moment de se sentir persécuté pour des raisons politiques au Rwanda.
Dans ce cas, il lui serait accordé -en l’absence de mandats d’ârret- un permis de séjour de trois mois, assez longtemps pour que l’Afrique du Sud puisse vérifier s’il est vraiment poursuivi. Ensuite, on déciderait de lui accorder ou non le statut de réfugié de façon permanente.