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Le monarque belge a manifestement opté pour sa participation aux festivités marquant le 50ème anniversaire de l’indépendance de la Rdc, position qui est à l’opposée des vues que défendent les flamands.

Dans sa large majorité et, presque toutes tendances confondues, la classe politique flamande reste opposée à la participation officielle de la Belgique, surtout à travers la personne du Roi Albert II, au Cinquantenaire de l’Indépendance de la République Démocratique du Congo.

Si tout dépendait de cette classe politique, le roi n’aurait pas pris l’engagement solennel de marquer cet événement de sa présence. Malheureusement pour elle, sur cette question, la monarchie a placé son cœur du côté wallon. Sa participation aux festivités du 30 juin 2010 est à ce point acquise que rien ne saurait l’entraver.

Bien que battu à plate couture sur le dossier, les co-régionaires de Karel De Gucht semblent ne pas s’avouer vaincus.

Poursuivant sans désemparer leur élan congolophobe, ils s’activent à trouver le grain de sable qui pourrait faire gripper la machine.

Et la perspective de la formation prochaine de la nouvelle équipe gouvernementale paraît en tout cas propice. Les Flamands tiennent à prendre les rennes du prochain gouvernement.

Ainsi espèrent-ils corriger de larges extraits de la mouture wallonne en rapport avec La participation de la Belgique au Cinquantenaire congolais.

Ce n’est donc pas hasard que les Flamands s’accrochent mordicus à la voie des urnes en vue de résoudre la crise gouvernementale, qui paralyse le pays.

Il est vrai que cette crise porte essentiellement sur le différend linguistique autour de la région flamande de Bruxelles. Mais au-delà de cette crise Interne à la classe politique belge, les Flamands entendent faire valoir leur point de vue sur les festivités congolaises du 30 juin.

A défaut d’empêcher le déplacement du couple royal contre lequel ils ne peuvent absolument rien, des indiscrétions signalent qu’une certaine mouvance voudrait imposer une réduction sensible des effectifs devant faire part de la délégation officielle.

Le but de cette réunion est de provoquer quelques rides au jubilée congolais. En effet, suivant le plan du gouvernement Yves Leterme, la Belgique officielle doit se déplacer pour Kinshasa le 30 juin prochain. Il est ainsi prévu que l’Air bus royal soit rempli au mieux de ses capacités.

Cela sans compter les deux ou trois aéronefs officiels de la Belgique qui feront partie du grand déplacement. S’il n’avait pas démissionné, Yves Leterme devait être de la partie en sa qualité de premier ministre.

Tous les vice-premiers ministres devaient aussi l’accompagner. Sans oublier les ministres de la Défense et celui des Finances, ainsi qu’un groupe de personnalités de divers bords.

Sans doute, vu son attachement et son amour pour le Congo, l’ex-premier ministre ne manquera pas de fouler le sol congolais, même à titre personnel. Il en sera de même, c’est certain, de Steven Vanackere, le désormais ancien ministre des Affaires Etrangères.

Logiquement, et plusieurs observateurs sont unanimes là-dessus, l’importance accordée par le roi Albert au Cinquantenaire congolais a mis en grippe la classe politique flamande.

Celle-ci s’est sentie profondément blessé dans son amour ­propre. Le fait que la monarchie s’est ralliée sans la moindre réserve aux thèses du gouvernement Leterme et partant, de La mouvance wallonne, est vite devenu un casus belli.

Comme on l’a ci haut indiqué, la crise liée à l’équation BHV est un épiphénomène. La preuve, c’est que les tractations pour un rapprochement semblaient aller un tant soit peu bien. Mais, en dernière minute, la rupture a surpris le médiateur royal. Pour qui connaît la classe politique belge, c’est parce que l’endophénomène, le Cinquantenaire de l’Indépendance congolaise n’a pas su être évacué.

Tout se passe comme si au-delà de l’équation BHV et de la crise qu’elle a engendré, les Flamands veulent faire payer au gouvernement Leterme pour avoir réussi à faire triompher ses thèses sur le Cinquantenaire congolais. Mais le train de la participation belge est à ce point engage que toute manœuvre flamande de freinage ne produira aucun effet remarquable. Du 28 juin au 1er juillet, le couple royal battra immanquablement le record de séjour en RDC.

Le Palmarès

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(TN/TH/BT/Yes)

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Posté par rwandaises.com