Les violences contre les femmes ont toujours été une des caractéristiques des conflits armés et des crimes contre l’humanité commise, à travers le monde. Pour le cas du génocide des tutsi cependant au Rwanda, elles ont constitué une arme du génocide parmi tant d’autres et les bourreaux y ont recouru pour humilier toutes victimes en général.
La première conséquence qui persiste aujourd’hui est que les rescapés sont majoritairement des femmes et des filles, essentiellement des veuves et des orphelins.
Au-delà des conséquences visibles et facilement identifiables chez les survivants du génocide, il importe de reconnaître qu’il existe d’autres souffrances invisibles et plus profondes. C’est dans le but de tenter de rechercher et d’identifier ces souffrances cachées en vue de les soigner que l’Association des Veuves du Génocide de 1994 a vu le jour au lendemain du génocide. Certaines présentaient des blessures, des cicatrices ou d’autres infirmités. Parfois, leurs séquelles du génocide étaient invisibles, mais leurs visages en disaient long.
Au premier abord elles étaient réticentes pour se livrer au premier venu, mais au fur et à mesure qu’elles prenaient confiance, elles devenaient volubiles et avaient tendance à vouloir tout dire.
AVEGA a essayé de les sensibiliser pour briser le silence et témoigner de leur expérience durant le génocide.
Toutefois, quand elles acceptent de témoigner aujourd’hui, les femmes membres d’AVEGA AGAHOZO présentent un espoir à travers leurs réalisations depuis le Génocide perpétré contre les Tutsi.
Ce dossier thématique qui contient un papier explicatif, deux témoignages oraux en la preuve vous a été préparé et présenté par UWIMANA JANE de RADIO 10.
http://www.echos-grandslacs.info/spip.php?page=sommaire&media=18
Poste par rwandaises.com