selon l’agence chinoise Xinhua, les officiers militaires et politiciens du Burundi sont portés disparus.

Des militaires et politiciens du parti Front National de Libération (FNL) sont portés disparus depuis un certain temps sans donner de nouvelle et des questions se posent sur leurs éventuels fuites, enlèvements, assassinats ou emprisonnements.

Le cas le plus récent et qui fait couler beaucoup d’encre et de salive est celui du major Aloys Nzabampema. Cet adjoint du chef de service chargé des instructions, des entraînements et des opérations à l’état-major Interarmées a disparu depuis le 3 septembre 2010 sans laissé aucune nouvelle.

Le porte-parole de l’armée burundaise a attendu l’expiration du délai de huit jours prévu par la loi pour lancer un avis de recherche du Major Aloys Nzabampema. Le Colonel Gaspard Baratuza a indiqué lundi que personne ne connaît où se trouve ce Major depuis la date du 3 septembre, mais qu’un agent de transmission de ce dernier a été interrogé à ce propos sans toutefois révéler les résultats de cet interrogatoire.

Il nie que le major Aloys Nzabampema aurait joint une rébellion qui serait encore en gestation se contentant de dire qu’il n’y a pas de rébellion mais qu’il y a des groupes de bandits armés et que le major ne peut pas faire partie de tels groupes de part son rang.

Des rumeurs persistantes disent pourtant que cette rébellion serait en cours de se former.

Le major Aloys Nzabampema avait combattu au sein de l’ancien mouvement PALIPEHUTU FNL devenu plus tard le parti FNL après les Accords de cessez-le-feu.

Le porte-parole du FNL est quant à lui porté disparu depuis deux semaines. Jean-Bosco Havyarimana travaillait à Kirundo (une des provinces au nord du pays) au sein de la Commission nationale des Terres et autres Biens (CNTB). Que se soit dans sa famille, à la CNTB ou au parti FNL, personne ne l’a plus vu ni entendu de lui depuis deux semaines.

Posté par rwandaises.com