Oui, en 20 ans les universités du Continent ont connu un essor remarquable constate avec plaisir Paul Kagame, Président du Rwanda. Mais l’Afrique change, de nouveaux besoins et de nouvelles opportunités apparaissent. Au cœur des enjeux; la maîtrise des nouvelles technologies, clé du développement économique et social.
Pour réaliser tous ses rêves, l’Afrique devra donc former ses propres élites dans chaque discipline (sciences, santé, business, éducation…) grâce à des universités performantes. Kagame parle des « rêves que nous avons tous pour notre continent ».
Le président rwandais poursuit: il ne suffit plus de donner aux étudiants des bases académiques solides. Encore faut-il stimuler leur sens de l’innovation et les amener à développer des solutions pratiques au service de leurs peuples respectifs. Ce n’est pas toujours le cas aujourd’hui déplore-t-il.
L’Afrique dispose d’un trop petit nombre de centres de R&D (ici). La recherche scientifique, dans les technologies de la communication ou les biotech est presque inexistante, alors que les besoins de l’Afrique sont énormes dans ces secteurs.
Par ailleurs, le continent ne produit pas suffisamment de managers. Pour un milliard d’africains, il n’existe par exemple que 60 programmes de MBAs regrette le président rwandais. Avec une population 3 fois moins nombreuse que celle de l’Afrique, les USA disposent de 600 programmes MBAs fait-il encore remarquer. Pour que l’Afrique tienne son rang, les universités devront donc relever le défi et former les leaders, les économistes, les juristes et les scientifiques de demain. Kagame énonce 4 conditions préalables pour que le changement s’opère:
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Faire de l’enseignement universitaire une composante des politiques gouvernementales en adéquation réelle avec les besoins identifiés dans chaque secteur.
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Mettre en place des synergies étroites entre les universités et les entreprises qui offrent les débouchés.
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Les universités devront innover dans leurs méthodes et leurs programmes afin de générer des compétences et des recherches sur mesures, directement utiles aux populations.
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Trouver des sources de financement autre que gouvernementales. Le secteur privé qui est le premier bénéficiaire des talents universitaires doit devenir un partenaire actif dans le financement des programmes.
Ces changements sont simples à mettre en en œuvre selon Paul Kagame qui présente l’ISIU de Nairobi, où il a délivré son message, comme un exemple de bonnes pratiques.
Mais c’est sur les étudiants eux-mêmes que les gouvernements africains doivent miser avant tout. Ce sont eux la vraie richesse de l’Afrique. Et Kagame de leur adresser son message de conclusion: soyez intègres, honnêtes et ayez le sens du devoir. Cela assurera votre succès et transformera l’Afrique.
D’après le discours prononcé par Paul Kagame (cf article NanoJV), le 2 février 2011 à l’ISIU (United States International University) de Nairobi, Kenya, à l’occasion du 40ème anniversaire de l’université (ici).
Dominique Bourra, CEO of NanoJV http://nanojv.com
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RWANDA. L’OUVERTURE DE LA BOURSE DE KIGALI ANNONCE UNE VAGUE DE PRIVATISATIONS.
Le Rwanda Stock Exchange a démarré hier ses activités. Le lancement de la bourse rwandaise intervient 3 ans après la création d’un conseil ad hoc (voir ici) et succède à un marché de gré à gré (OTC, over the counter) sous l’égide de la Banque Centrale du Rwanda, portant essentiellement sur les bonds du trésor.
La création du RSE s’inscrit dans la «vision 2020» de modernisation accélérée du pays. Kigali entend en effet se doter d’institutions financières à la hauteur des ambitions économiques et technologiques du pays. Les secteurs publics et privés engagés dans une course aux infrastructures trouveront là les ressources nécessaires à leur essor rapide.
Des sociétés rwandaises actuellement bénéficiaires sont invitées à introduire une partie de leur capital sur le RSE pour permettre également à des petits porteurs de bénéficier des retombées de la croissance importante de l’économie régionale.
Le gouvernement entend fixer des capitaux étrangers sur le long terme, et renforcer l’écosystème actuel basé sur la stabilité et la croissance par l’innovation. Le Rwanda, « île cybernétique et technologique» au cœur du continent africain (voir ici) marque ainsi un nouveau point aux yeux de ses partenaires internationaux du Commonwealth et au-delà.
Comme le confirme l’excellent New Times de Kigali (ici), 5 sociétés publiques rwandaises feront l’objet de privatisation par introduction en bourse: la « Banque de Kigali » (ici), l’opérateur mobile « MTN Rwanda » (ici), la banque commercial du Rwanda « BCR » (ici), la société d’assurance « Sonarwa » (ici), et les ciments du Rwanda « Cimerwa » (ici).
Première introduction sur la bourse de Kigali, Bralirwa s.a. (les Limonaderies du Rwanda SA, représentent aussi Coca Cola et couvrent 95% du marché local) une joint-venture entre Heineken et le gouvernement rwandais a vu son cours faire un bond de plus de 70% au premier jour de cotation.
Le RSE quatrième bourse du marché commun de l’Est africain (EAC), rejoint le Nairobi Stock Exchange (NSE), l’Uganda Securities Exchange (USE) et le Dar-es-Salaam Stock Exchange (DSE).
Dominique Bourra, CEO of NanoJV http://nanojv.com
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HAÏTI-RWANDA. POUR LA REPUBLIQUE CARIBEENNE, LE MODELE FUTUR EST EN AFRIQUE.
Le Rwanda a été L’un des premiers pays africains avec la RSA à apporter une aide financière symbolique aux victimes du tremblement de terre en Haïti (300 000 morts, autant de blessés et plus d’1 million de personnes sans abri, soit 10% de la population).
Lors du séisme de magnitude 7 (équivalent à une bombe H de 5 mégatonnes) survenu le 12 janvier 2010, en Haïti, 20% des fonctionnaires ont perdu la vie, les principales institutions du pays ont été détruites, 90% des bâtiments gouvernementaux, palais présidentiel inclus, se sont effondrés. Les dégâts s’élèvent à une dizaine de milliards de dollars, soit l’équivalent du PNB annuel d’Haïti.
En 1994 Le Rwanda avait pour sa part subi un génocide occasionnant 800 000 victimes (environ 10% de la population et 90% des élites politiques) en 100 jours entre avril et juillet, laissant le pays totalement exsangue. Aujourd’hui le Rwanda fait figure de pionnier en Afrique et constitue un modèle de développement et de planification. Allant même, pour tirer un trait sur la honte du passé colonial et néocolonial, jusqu’à changer de langue officielle en 2008 en optant sans état d’âme pour l’anglais.
Le Rwanda a donc immédiatement exprimé sa solidarité active et son soutien à Haïti, vu comme un pays frère. Aujourd’hui dans une vision positive, Kigali offre à Port-au-Prince un modèle solide de reconstruction post-tragédie. Une success story africaine qui attire de facto, l’attention de nombreux haïtiens. En éclaireurs, un petit groupe d’étudiants haïtiens a été accueillis à Butare (sud du Rwanda) avec l’aide des autorités de Kigali. Une commission bilatérale Haïti-Rwanda a également été créée pour échanger les meilleures pratiques.
Enfin le Rwanda a envoyé sur place des contingents de policiers dans le cadre de la Minustah (Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti, ici). Une unité mixte de 40 policiers a quitté la semaine dernière Kigali pour Port-au-Prince et dans un avenir proche, ce sont 160 policiers rwandais (hommes et femmes) qui seront déployés à Jeremie, chef lieu du département haïtien de Grand Anse (l’un des 10 du pays).
Considérés comme une élite à l’échelle du continent africain, un demi-millier de policiers rwandais servent actuellement dans le cadre de missions de maintien de la paix des Nations Unies (lire l’article de NanoJV sur la police rwandaise : ici).
Dominique Bourra, CEO of NanoJV
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MODELE RWANDAIS ET AFRIQUE DU FUTUR. UNE ACADEMIE DE LA PAIX POUR DESAMORCER LES CONFLITS QUI DEVASTENT LE CONTINENT.
Porté par une vision stratégique de long terme le Rwanda décolle (économiquement, technologiquement, militairement…) et génère des modèles pour la construction de l’Afrique par elle-même. NanoJV en a donné des exemples vertueux au fil de dizaines articles : sur l’éradication de la corruption (ici), la police (ici), l’armée (ici), l’économie (ici), les investissements (ici), les télécommunications (ici), la recherche scientifique (ici), etc.
La nouvelle académie du Rwanda pour la paix: RPA (Rwanda Peace Academy) est basée sur le site de l’académie militaire de Nyakinama, district de Musanze au Nord-Ouest de Kigali. Selon la vision rwandaise l’initiative s’appuie sur des collaborations et des savoir-faire internationaux de premier plan: le Kings College de Londres (ici) et UNITAR (institut des Nations Unies pour la formation et la recherche –ici – ) avec le soutien du gouvernement japonais.
Selon le NewTimes de Kigali, un contingent international d’une trentaine de spécialistes venu du Burundi, d’Egypte, d’Ethiopie (lire ici l’axe Kigali – Addis Abeba), du Kenya, du Nigéria, de Tanzanie, d’Ouganda, du Zimbabwe et du Rwanda, vient de suivre la première formation dispensée par l’Académie. Elle s’applique à diverses disciplines telles que: police militaire, services pénitentiaires, institutions judiciaires, commission réconciliation et unité.
L’académie de la paix s’inscrit dans l’esprit de l’Union Africaine et des Nations Unies. L’objectif est de développer les meilleures pratiques et d’apporter des réponses de long terme au règlement des conflits en formant et en associant des experts locaux plus aptes à saisir les paramètres de situations africaines complexes. Si les solutions standards apportées de l’extérieur permettent en général d’enrayer la violence à court terme sur les théâtres de conflits, elles sont en revanche souvent inadaptées aux réalités du continent. Faute d’intégrer les subtilités locales, elles n’apportent généralement pas de solutions de paix sur le long terme.
Parmi les problèmes les plus délicats : la question des réfugiés, le désarmement des factions et la réintégration des belligérants, les politiques de réconciliation et de partage du pouvoir, la modernisation des institutions judiciaires et sécuritaires etc…Autant de domaines où le Rwanda à su (à partir de la pire des situations : le champ de ruine post-génocide) implémenter des solutions efficaces, adaptables à d’autres pays africains déchirés par des conflits fratricides.
Dominique Bourra, CEO of NanoJV
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« L’armée rwandaise: un modèle pour l’Afrique ».
Le constat a été formulé par une importante délégation panafricaine (8 pays représentés) de l’Ecole Militaire du Kenya (le KNDC) en visite cette semaine à Kigali et dans tout le pays. L’armée rwandaise est saluée comme l’une des plus modernes institutions de défense du continent. Voire « futuriste » selon les termes rapportés par le « New Times » de Kigali (ici).
Le modèle rwandais occupe une place particulière dans l’intégration régionale de l’EAC renforcée par l’échange de bonnes pratiques entre les 5 pays du marché commun de l’Afrique de l’Est. Un cas d’autant plus intéressant que l’armée rwandaise (tout comme la police rwandaise hyper-organisée et incorruptible lire ici) s’inscrit dans une vision stratégique de développement global, et apporte une contribution remarquée à plusieurs missions internationales de maintien de la paix.
La « Rwanda Defence Force » (RDF) outre ses compétences propres, bénéficie de transferts de savoir-faire et de soutiens divers de la part des meilleures armées du monde. Les liens entre l’armée rwandaise et l’armée américaine sont ainsi, de notoriété publique, très étroits (lire l’analyse détaillée ici). A ce titre, le Rwanda constitue un élément moteur des grandes opérations d’Africom (ici) sur le continent comme par exemple le programme »Africa Endeavor 2010″ portant sur l’interopérabilité des systèmes de commande et contrôle (ici).
Depuis cette année les échanges avec l’Armée Populaire de Libération (APL) chinoise montent également en puissance avec des visites croisées de haut niveau; le lancement de programmes conjoints comme l’ entraînement d’officiers et de soldats rwandais en Chine; l’utilisation croissante de matériel chinois sur les importantes missions de maintien de la paix auxquelles le Rwanda est associé (au Soudan par exemple); ou encore des hors-bords de surveillance et d’intervention chinois sur le lac Kivu, le long de la frontière avec la RDC.
L’expérience « combat proven » et résiliente de l’armée rwandaise s’est enrichie au fil du temps de diverses fertilisations croisées américaines, britanniques, canadiennes ou chinoises comme on vient de le voir. Entièrement tourné vers le maintien de la paix et le renforcement de la stabilité régionale, le Rwanda dispose désormais en la matière d’une expertise reconnue et recherchée. Les militaires de plus d’une vingtaine de pays africains participent ainsi régulièrement aux séminaires de formation organisés par Kigali. La présence cette semaine au Rwanda d’une délégation kenyane et panafricaine s’inscrit dans cette dynamique vertueuse.
Dominique Bourra, CEO NanoJV.
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L’ entente cordiale entre Tsahal et l’Armée Populaire de Libération (ici).
L’axe de défense Kigali – Addis Abeba. (ici)
Bourra sur France 24: « Le Rwanda et Israël représentent deux modèles de vision stratégique incluant l’intelligence économique »
Intervention dans le cadre de l’émission « Beyond Business » du 20 novembre 2010 animée par le journaliste Markus Karlsson (Version anglaise de la bimensuelle en français « Intelligence Economique » réalisée et animée par Ali Laïdi sur France 24).
Analyse de l’économie sous l’angle de l’hyperconcurrence et de la mondialisation. Aujourd’hui, réaction au sujet du cas « Plysorol » soulevé dès le mois de mai dernier par le site spécialisé « IE LOVE PME » partenaire national de NanoJV (cliquer ici pour lire l’article original).
Où il est question du rachat par un « investisseur chinois » d’une PME française leader européen du contreplaqué, afin de mettre la main sur une gigantesque concession de bois rare au Gabon. Au détriment d’une centaine d’employés français victimes collatérales d’une stratégie de contournement classique. (voir le sujet en français). Aurait-on pu éviter cette catastrophe économique en intégrant l’intelligence économique à une vision stratégique de long terme, c’est tout l’enjeu du débat d’aujourd’hui…De petits pays à la pointe de la mondialisation en Afrique ou au Moyen-Orient ont su déjà trouver des réponses à ces nouveaux défis.
Rwanda. Première de « Africa United » à Kigali. « Hillywood », le cinéma rwandais montre le visage de l’Afrique du futur.
Le tapis rouge avait été déployé hier à l’hôtel Serena de Kigali, dans la plus pure tradition cannoise pour la première africaine du film Africa United. Une projection spéciale au stade Amahoro est organisée aujourd’hui pour un plus large public. C’est l’événement de la saison et peut-être le véritable acte fondateur de l’industrie cinématographique rwandaise naissante baptisée Hillywood (clin d’oeil à Hollywood et rappel des collines qui entourent la capitale).
« Africa United », véritable phénomène de société, raconte les aventures de 3 enfants rwandais qui souhaitent par-dessus tout assister à la cérémonie d’ouverture de la coupe du monde de football 2010 à Johannesbourg. Fabrice, Dudu et Béatrice, dépourvus de papiers et d’argent vont devoir faire face à une série de péripéties incroyables dans 7 pays différents sur un parcours de 5000 km.
L’histoire du rêve de 3 enfants africains est aussi celle de millions d’enfants du continent. Ce road movie poétique est en train de rencontrer un immense succès au Canada et au Royaume Uni au point que certains le comparent déjà au film indien Slumdog Millionnaire.
« Africa United » co-production rwandaise, britannique et sud-africaine a été tournée avec un budget réduit, sans la moindre tête d’affiche, au Rwanda, au Burundi et en Afrique du Sud. Parmi les enfants acteurs, Roger Nsengiyumva âgé de 17 ans incarne Fabrice jeune footballeur talentueux. Roger a été retenu pour le rôle seulement 2 mois avant le tournage.
Né au Rwanda, il a déménagé au Royaume-Uni avec sa mère après l’assassinat de son père au cours du génocide en 1994 : « Avec Africa United, je pense que les gens s’attendent à voir des pauvres, vous savez des cabanes et des choses pas très jolies sur l’Afrique, mais le film est très différent dans sa façon de représenter le continent aujourd’hui, inévitablement il y cet aspect de la pauvreté mais aussi quelque chose de plus joyeux » …
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Cloud computing et e-santé: le Rwanda se lance dans la révolution numérique.
Le Rwanda va accueillir la semaine prochaine avec l’appui de l’USTDA, un important forum d’affaires sur la « e-santé », informatique médicale et télémédecine.
Les participants seront américains, est-africains (Kenya, Tanzanie, Ouganda, Rwanda, Burundi) avec des entrepreneurs privés subsahariens.
Tous les aspects stratégiques seront présentés dans le cadre de la rencontre : financement, implémentation, partenariats public-privé et bien sûr technologies du futur avec l’utilisation des communications à large bande passante. L’objectif est de favoriser la mise en place rapide et opérationnelle de solutions numériques à partir d’études de cas et de bonnes pratiques en place.
Comme les Healthcare Information Management System (HIMS) proposés par la société ghanéenne SW Global, d’origine nigériane et présente sur plusieurs pays d’Afrique subsaharienne et d’Asie. D’après le New Times de Kigali, cette plateforme de e-santé est offerte aux utilisateurs et appuie son déploiement sur des solutions de cloud computing. A suivre.
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Le Rwanda, déjà pionnier des telecoms du futur, se lance avec succès dans les biotechs vertes.
Kigali. Le Rwanda poursuit sa trajectoire vers l’excellence. Nouveau satisfecit de la Banque Mondiale.
11 millions d’habitants, 26000 km2 (de la taille de l’Auvergne mais 10 fois plus peuplé et bientôt plus moderne) une croissance de plus de 6%, un PIB per capita modeste d’environ 1000$ avec une économie encore agricole. Mais le plus intéressant est à venir puisque le pays est engagé dans une profonde mutation.
La modernisation accélérée du Rwanda passe par les hautes technologies, les biotechnologies, les agrobiotechnologies, les énergies renouvelables, les communications, l’informatique, les projets immobiliers de grande envergure et le tourisme haut de gamme. Dans 10 ans le Rwanda sera passé du rang de nation agricole à celui de puissance technologique à l’échelle du continent.
Les prémices de la révolution annoncée sont déjà perceptibles. L’économie rwandaise, boostée par son intégration au puissant Commonwealth, est systématiquement citée en exemple par les organisations internationales.
Dernier exemple en date, hier la Banque Mondiale dans son rapport annuel « Doing Business 2011″ plaçait pour la seconde fois le Rwanda au top des réformateurs mondiaux. Premier en Afrique subsaharienne pour l’ouverture d’un business. Et second mondial parmi le groupe des 37 pays à faibles revenus. Mais il s’agit d’une simple photographie à l’instant t car les choses vont vite. Dans le bon sens cette fois. A suivre.
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KIGALI 2020 ! Avant-goût de l’Afrique du futur.
Le Rwanda, déjà pionnier des telecoms du futur, se lance avec succès dans les biotechs vertes.
L’avant-garde des énergies renouvelables rwandaises surplombe Kigali.
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Posté par rwandaises.com