Soutien

La mobilisation a été au rendez-vous, hier, lors de la dernière journée du sit in initié par la coordination des femmes patriotes de Côte d’Ivoire, à la Rivera III. En effet, les femmes vêtues de blanc, signe de la paix, ont encore tenu à exprimer leur désaccord face aux exactions commises par l’Onuci sur d’inn ocents ivoiriens, aux mains nues, qui manifestent pour la sauvegarde de la souveraineté de leur pays. “Nous voulons que l’Onu quitte la Côte d’Ivoire pour éviter un second Rwanda à l’Afrique. Parce que l’Onuci était au Rwanda, ainsi que les Français de l’opération turquoise. Et puis, il y a eu près d’un million de morts. Ils sont en train de se comporter exactement comme ils l’ont fait au Rwanda”, a déploré Mme Bro Grébé. Au dire de la présidente de cette coordination, l’Onuci s’est discréditée au fil du temps au point de se comporter aujourd’hui comme une force belligérante. “Le gouvernement a demandé à l’Onuci de quitter la Côte d’Ivoire par rapport aux actes qu’elle pose sur le terrain. Vous savez que l’Onuci est arrivée ici (Côte d’Ivoire) en 2003 comme une force de maintien de la paix. Aujourd’hui elle s’est muée en une force belligérante. Le gouvernement lui a demandé de partir. Et comme elle ne part pas, nous sommes venues camper ici pendant sept jours pour que le mur de l’Onuci s’effondre comme le mur de Jéricho est tombé au bout de sept jours”, a-t-elle fait savoir. Un objectif qui est en passe d’être atteint à en croire Mme Bro Grébé. “Au début, quand nous sommes venues, ils étaient très arrogants, ils étaient violents, surtout nos frères noirs de l’Afrique de l’ouest. Hier (samedi 5 mars 2011), certains sont venus prier avec nous. Mais au dernier jour, ils sont devenus tous doux. (…) ça veut dire que le mur est en train de s’effondrer. Donc nos prières ont porté”, a-t-elle prophétisé. Eric Kahé, venu apporter son soutien à cette initiative, a salué cette forme de lutte qui tranche avec celle prônée par les rebelles. “C’est une visite d’encouragement et de soutien. C’est une visite de remerciement par rapport à leur engagement. La lutte, elle est multiforme. La leur se veut pacifique, c’est-à-dire elles ont engagé une lutte pacifique là où d’autres personnes ont engagé une lutte de sang”. Mme Marie Odette Lorougnon, secrétaire nationale OFFPI, et Adèle Dédi, maire d’Issia, ont apporté leur soutien à la coordination des femmes patriotes de Côte d’Ivoiren
Serge Armand Didi

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Posté par rwandanews