10. avr | Par Ruhumuza Mbonyumutwa | Catégorie: A la une

Une « marche du souvenir » et « une soirée de la mémoire » ont été organisées par Ibuka ce jeudi 7 avril 2011 à Bruxelles, à l’occasion de « la 17ème commémoration du génocide des Tutsi commis au Rwanda au printemps 1994″.

Entre 300 et 400 personnes se sont retrouvées afin d’entamer une marche au flambeau de près d’une heure allant de la place royale jusqu’au palais de justice.

L’arrivée au palais de justice a été marquée par le discours d’une jeune fille qui a marqué les esprits de plusieurs participants.

« Un discours extrémiste »

Lieu de départ de la marche du 7 avril 2011

Dans son discours, elle a estimé que le « génocide continue » avant de condamner les commémorations du 6 avril en disant qu’au travers de ces commémorations, c’est le « hutu power » qui continue a attiser le spectre du génocide en commémorant le 6 avril et a qualifié les commémorants du 6 avril de « génocidaires » affirmant que les rôles s’inversent et que les bourreaux se font passer pour les victimes.

Elle s’est ensuite attaquée au rapport Mapping en estimant que ce dernier n’était rien d’autre que « la poursuite de cette stratégie négationniste qui vise à inverser les rôles entre les victimes et les bourreaux. »

Elle a terminé son discours en expliquant la raison pour laquelle la marche n’avait pas lieu le 6 avril car c’est selon elle, « la date à laquelle le planificateur du génocide est mort, et qu’on ne peut pas confondre la date commémorative des victimes avec la date de la mort de ce dernier ».

Elle a enfin conclu son discours en remerciant le gouvernement Belge pour les arrestations qui ont eu lieu ces derniers jours à Bruxelles.

Réactions au discours

Un belge présent sur place a commenté ce discours en ces termes « c’est un discours haineux qui ne peut pas faciliter la réconciliation ».

Un hutu vivant à l’étranger, qui a sauvé plusieurs Tutsi pendant le génocide et qui participait pour la première fois à ces commémorations a pour sa part déclaré « je pensais trouver des intellectuels qui pouvaient faire la part des choses, mais je suis choqué par ce discours, qui généralise et fait entendre que tous les Hutu sont des génocidaires » avant de continuer « je croyais que les membres d’Ibuka Belgique pouvaient faire une différence entre des extrémistes Hutu qui ont tué et les autres, ce que je ressens c’est qu’on nous met tous dans le même panier et je me sens profondément offensé ».

Un Tutsi, membre d’Ibuka joint par téléphone nous a pour sa part dit regretter « avoir eu à faire à un discours politique, qui n’a pas sa place dans une commémoration » avant d’ajouter que « même si le thème est la commémoration du génocide des Tutsi, dans mon cœur et dans mon esprit, j’y vais dans l’objectif de commémorer toutes les victimes » car dit t’il « on sait tous très bien qu’il y a énormément de Hutu qui furent massacrés en 1994 ».

Déroulement dans la salle

A l’issue de la marche, une centaine de personnes se sont retrouvées au centre culturel d’Auderghem pour la soirée de commémoration proprement dite.

Plusieurs discours et témoignages se sont succédés, les participants ont ainsi pu entendre tour à tour, l’ambassadeur du Rwanda à Bruxelles Gérard Ntwali, le président d’Ibuka, Albert Gakumba, un représentant des victimes arméniennes, ainsi que le témoignage de Pauline Kayitare, une rescapée Tutsi.

L’ambassadeur a fait part de l’importance de commémorer tous ensemble, faisant toutefois référence, non aux commémorations du 6 avril mais aux divisions qui affectent les membres de la communauté Tutsi dans les commémorations locales. A Louvain-la-Neuve par exemple, parallèlement à la commémoration organisée par la section locale d’Ibuka, la « Communauté Rwandaise de Belgique » organise depuis quelques années, sa propre commémoration du génocide des Tutsi.

Cette année-ci toutefois, la diaspora a réussi à organiser une seule commémoration qui devrait avoir lieu à la fin du mois d’avril. La volonté de l’ambassade d’unir les commémorations correspond à une volonté d’avoir une meilleure emprise sur ces commémorations car cette dernière chapeaute la diaspora rwandaise et la « Communauté Rwandaise de Belgique » à la différence des sections locales d’Ibuka qui se veulent indépendantes du régime de Kigali.

Le président d’Ibuka s’est pour sa part longuement attardé sur le bilan positif des 17 ans de pouvoir du gouvernement dirigé par le FPR.

Le discours d’éloges du président d’Ibuka à Kigali a fait réagir une rescapée qui s’est demandée ou était « la place de la victime dans ce discours ? »

Pauline Kayitare

Dans son témoignage, Pauline Kayitare, auteure du livre « Tu leurs diras que tu es Hutu » a fortement émue l’assemblée. Effondrée en larmes à quelques reprises durant son témoignage, cette dernière a éprouvé quelques difficultés à le terminer.

La même rescapée ayant réagi au discours du président d’Ibuka a déclaré à un de nos correspondants s’être « retrouvée en avril 1994 au travers du témoignage poignant de Pauline Kayitare ».

Les discours étaient entrecoupés par un important accompagnement musical au sein duquel étaient notamment présents un jeune talent du nom de Jali, des chanteurs comme Nyiranyamibwa, Muyango ainsi que plusieurs autres groupes ayant chanté des chansons émouvantes de commémoration.

Un représentant du gouvernement belge, une personne devant s’exprimer au nom des familles des 10 paras belges ainsi qu’un représentant de la communauté juive ont tous trois annulé leur participation en dernière minute.

Seul un représentant des victimes arméniennes s’est exprimé « brièvement », nous a dit un participant.

Inquiétudes sur l’avenir d’Ibuka Belgique

Face à ces annulations et à la faible participation dans la salle qui était à moitié vide alors que les autres années elle était comble, un membre d’Ibuka en est ressorti avec un sentiment amer et s’est demandé mais « qu’est ce qui se passe finalement au sein d’Ibuka? »

Faisant un parallèle avec la dernière activité d’Ibuka qui s’est tenue le 29 mars 2011, il s’est posé des questions sur l’avenir de l’association.

Le colloque organisé ce jour là au parlement européen fût un échec au niveau de la mobilisation, avec la participation de près de 50 personnes alors que des intervenants s’étaient déplacés du Rwanda, de suisse, ou encore de France.

Par ailleurs, les invités phares de la journée, Louis Michel et Guy Verhofstadt avaient annulé en dernière minute leur participation, pour « raisons d’agenda ». Une autre invitée phare, la directrice générale des Gacaca, avait pour sa part envoyé son adjoint.

Ce membre d’Ibuka analysant la situation, estime que ce sont les divisions internes au sein d’Ibuka qui ont affecté la mobilisation et constate qu’en ce qui concerne la commémoration, la plupart viennent seulement à la marche et n’assistent plus aux discours dans la salle.

Constatant que les deux dernières assemblées générales n’ont pas pu se tenir faute d’atteindre un quorum de participation suffisant (moins de 8 membres à chaque fois), le membre a déclaré que l’association n’ existe selon lui, plus que sur le nom car nous a-t-il dit, « au delà de ces activités d’avril, Ibuka n’organise plus rien ».

Il estime qu’à côté des dissensions internes, c’est la montée en puissance de « la diaspora » qui fragilise l’association car cette dernière souhaite que les choses se passent progressivement dans son cadre et de permettre ainsi d’avantage de contrôle, de la part du gouvernement sur les commémorations.

Expulsion de 3 membres de l’ASBL Jambo

Il est à noter qu’au début de la « marche du souvenir », un incident s’est produit.

En effet, alors qu’ils entamaient la marche en portant des flambeaux, le service de sécurité d’Ibuka, composé d’anciens militaires et d’étudiants de l’école Royale militaire a interpellé 3 membres de cette ASBL venus commémorer et les a prié d’évacuer les lieux sans aucune explication.

Malgré que certains membres avaient par le passé, déjà participé à titre individuel à certaines commémorations, la participation de cette année-ci se voulait particulière.

Dans un des objectifs de l’association qui vise à rapprocher les ethnies et à promouvoir la réconciliation, objectif intensifié ces dernières semaines notamment par la participation au dialogue inter rwandais ou encore par le biais de certains articles ou débats sur Jambonews allant dans ce sens, les membres voulaient s’y présenter collectivement en tant qu’association.

Cette initiative avait été fortement encouragée par plusieurs membres d’Ibuka avec lesquels un contact avait été établi et qui estimaient que « la présence de plusieurs jeunes de votre ASBL peut être un geste fort, qui peut faire réfléchir ceux qui adoptent des discours extrémistes et faire tomber certaines barrières qui nous divisent».

Réagissant à cette expulsion, une membre de l’ASBL Jambo à l’origine de cette initiative, qui devait rejoindre la commémoration par la suite s’est dite « dégoutée de leur comportement ».

Cette expulsion manu militari éloigne l’espoir entrevu au travers notamment des conclusions du dialogue inter rwandais ou encore au travers du débat entre Placide Kalisa et Joseph Matata de voir prochainement les divisions prendre fin et arriver à faire en sorte que la mémoire nous rapproche et cesse de nous diviser.

Car comme un membre d’Ibuka en désaccord avec ce genre d’attitudes en a fait part au téléphone à Jambonews « ceux qui vous ont expulsé de la manifestation ne sont pas des agents du FPR mais bien le service de securité d’Ibuka qui recevait les consignes de hauts dirigeants de l’association comme Albert Gakumba, ou encore Emmanuel Usabayezu (NDLR surnommé Rukara) ».

Il est à noter qu’un autre ressortissant rwandais, rescapé du génocide de 1994 et président d’une association visant à regrouper toutes les victimes, s’est également fait expulser.

Réagissant à ces expulsions, un autre membre d’Ibuka joint par téléphone s’est dit « choqué » considérant qu’ « on ne peut pas expulser des jeunes qui avaient 7 ou 8 ans à l’époque des faits et qui n’ont rien avoir avec les massacres commis. »

Logo d’Ibuka

Il considère que « renvoyer ces jeunes après qu’ils aient acheté des flambeaux comme tout le monde est une terrible aberration » estimant qu’il est normal que ces jeunes se sentent concernés en tant que rwandais qui veulent mieux comprendre leur histoire.

Il rajoute que l’une des missions d’Ibuka est la transmission de la mémoire et que justement l’idéal pour lui est que cette mémoire puisse être transmise aux amis des rwandais, aux amis des victimes mais aussi et surtout à tous les jeunes rwandais car ce sont eux qui suscitent l’espoir d’un avenir meilleur et qui seront amenés à construire le Rwanda de demain et qu’il est donc important qu’ils soient conscients des horreurs passées.

Et il craint que « si on frustre, qu’on humilie un jeune de la sorte, on risque de le radicaliser dans ses positions et de le rendre extrémiste » et a trouvé cela particulièrement regrettable.

Interrogations sur l’attitude de la police belge

Cette attitude suscite également certaines interrogations sur l’attitude de la police belge qui a exécutée aveuglement une telle décision.

Est il en effet normal que dans un événement public qui se déroule en plein air, dans le cadre duquel les rwandais, les amis des rwandais, les amis des victimes ou encore toutes les personnes qui compatissent avec la douleur des victimes, des personnes puissent être expulsées sans aucune explication et sans avoir provoqué le moindre grabuge?

Lorsqu’un des membres a interrogé le policier sur les raisons de cette expulsion, ce dernier s’est tout simplement borné à répondre « ne fais pas le malin, tu le sais très bien » avant qu’un autre ne surenchérisse suite à l’insistance du membre de Jambo ASBL d’avoir des explications « arrêtes de poser des questions sinon on va vous mettre en garde à vue ».

Le devoir minimum des policiers venus encadrer le déroulement de la commémoration et qui ont pour objectif de s’assurer qu’aucun incident ne s’y déroule est d’expliquer aux ressortissants rwandais les raisons qui selon eux justifient une expulsion si ces derniers n’ont posé aucun problème.

Ces incidents font en particulier prendre conscience que le chemin vers l’unité et la réconciliation est encore long et est parsemé de sérieuses embuches.

Il est plus que temps que l’ensemble des rwandais toutes ethnies confondues qui sont fatigués de 17 ans de divisions, qui sont fatigués de se voir opposés les uns aux autres et qui désirent trouver une solution face aux différents extrémismes qui gangrènent notre communauté redoublement d’effort, et de mener une campagne de sensibilisation massive.

Car comme l’a écrit, Gérard Semushi Karangwa, un rwandais Tutsi, compagnon de combat de Déo Mushayidi dans un courriel de soutien adressé le 8 avril aux membres de Jambo, cet incident « prouve que le mal est encore enraciné dans les coeurs de certains de nos compatriotes et que notre travail de sensibilisation et de mobilisation pour trouver un espace où tout le monde pourra décharger son coeur et apaiser son esprit, est encore énorme. » Il se dit toutefois « convaincu que ce jour viendra et que cet espace sera trouvé. »

Il a enfin terminé son email de soutien en disant à ces membres expulsés « vous n’êtes pas les premiers mais je souhaiterais que vous soyez les derniers car c’est vraiment honteux et dommageable pour notre avenir. »

Ruhumuza Mbonyumutwa

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9 Commentaires à “Rwanda-Belgique : goût amer à l’issue de la commémoration d’Ibuka”

  1. Muhinzi dit :

    IBUKA si vous ne le saviez pas est une association d’extrémistes tutsis qui ne sont pas contents de voir que le FPR n’a pas réussi à exterminer tous les hutus. Sinon comment expliquer ce refoulement des hutus qui veulent la réconciliation??? Ce n’est pas étonnant aussi de voir la police belge exécuter cette sale besogne d’expulsion; IBUKA leur a offert des frites et quelques cannettes de jupiler et voilà, ils sont achetés.
    Les gens d’IBUKA ne veulent pas rencontrer des hutus; laissez les dans leur coins.

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  2. Etienne dit :

    un jour au Cameroun, un train citerne s’est renversé et les gens se sont mis à collecter de l’essence pour remplir les réservoirs de leurs voitures. soudainement, l’essence a pris feu et des milliers y ont péri. le gouvernement a décidé d’accorder une indemnisation à des familles éprouvées sous présentation de corps. les plus malins se sont mis à ramasser le plus grand nombre de corps à la morgue et en dehors pour avoir justement plus d’argent même si pleurer les morts n’étaient pas leur affaire. j’ai l’impression que cette histoire se passe aujourd’hui cher certains Rwandais qui se disent être plus Tutsi et plus Rwandais que nous autres. je voudrais demander à ceux-là de cesser leur cynisme. j’ai même l’impression que « le génocide des Tutsi  » ne les a pas affecté autre mesure que d’en faire un slogan de leur extrémisme et de leur barbarie politique. laissez-nous s’il vous plait pleurer la mort de tous les Rwandais victimes du génocide et prions pour qu’il n’y ait plus de génocide dans notre pays. à analyser de peigne fin la souffrance des Rwandais, j’ai tendance à dire que ceux qui portent le cachet de « génocidaires » souffriraient plus profondément que ceux qui se disent « Tutsi apparentés aux victimes du génocide. » dans tous ces discours de divisions liés sur les morts du génocide rwandais qui, en réalité, en tire profit. qu’on nous dise franchement ce qu’on cherche à avoir dans la division et la radicalisation politico-ethnique des Rwandais.

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  3. jp dit :

    Je viens de vivre un moment très atroce, j’ai vu me larmes couler com de l’eau et pour la premier fois j’ai compri à quel point l’homme pouvait être diabolique,sans remord sans pitié, sans aucun humanité.
    c’était un film doc. qui passait sur TVR,parlant d’une femme qui a quité l’Allemagne ou elle vis pour venir au rwanda rencontrer en face l’homme qui a tué sa mère.Par ce que j’ai vu j’ai comprs que jamais les hutus extremistes qui ont particippés d’une mainiere ou d’une autre ne changeront jamais, ils n.ont plus le coeur humain, ils sont capable de refaire pareil si l’occasion se presentait. Ils sont rongés par un mauvais esprit. le mai occupe leur pensées. Tous les hutu ne sont pas mauvais, la preuve en est que ma copine est une hutu, elle adorable et je l’aime mais parfois elle regrette de porte ce noms mais je lui dis tjrs que les plus important est les choix qu’elle peut prendre ds sa vie. commbatre le mal avc ttes ses forme est le meilleur choix pour être heureux.elle devenu tutsi pour moi parcequ’elle apris à aimer ,à donner de la valeur à la vie.Les hutus sont naturellement guidé par l’emotion, les tutsi par la raison. Ils (les hutu) peuvent travailler et vivre bien si ils sont encandrés, ils n’ont aucune perspective ils font ce qu’on leur dedmande de faire, si on leur demande de tuer ils le font et si on les apprends aussi à vivre en harmonie auc les autres, ils paeuvent l faire, comme ce fut le cas pendant la royaute pendats des siecles.
    Mais parmi les hutus il ya ceux qui changent,qui pratiquement comme des tutsi mais ceci se fait seulement si ils cotoient long temps les tutsi. on le sait à l’epoque il yavaient ceux qui devenaient tutsi. aujourd’hui je peux affirmer que ma copine est devenu tutsi tout comme un grand nombre de la generation apres guerre 1994, la culture de la tolerence d’avoir confience en soit les a été profondement inculqué.Vous autres recarscitrant qui reste vous finirez par perir .
    Les années passeront vous viellirez si vs ne l’êtes pas déjà,et pendant ce temps le RwANDA se developpera et ceux qui ont fait des bons choix comme ma copine, commencerons gouter les fruits bien mures de leur amour, de leur travail. sans doute on aura des beaux bébés ensemble fruits de l’amour.Dites moi ce que deviendrons vos enfants que vs intoxiquer aujourd’hui par votre esprits malefique. Hum ils chercherons sans doute un endroit paisible au monde pour vomir leur mal. Ce qui certains c que ça ne sera pas au Rwanda, plus jamais.

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  4. Natacha dit :

    donc selon toi, cher JP, le Rwanda de demain appartient aux Tutsi et à ces Hutus « encadrés » qui « savent apprécier la valeur de la vie » qui décident de changer et de devenir Tutsi??comme ce fut le cas durant les années de royauté? ewana, en effet, le chemin sera long!

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  5. jp dit :

    Tout affet chere Natasha,les rwandais ont vecu ensemble pendant des siecles parceaue les pays était dirigé intelligement et d’une maniere planifiée.
    Ceux qui ont fondé notre pays entant que nation avaient compris au prealable qu’un Etat ne pouvaient pas être fort et prospere sans 1union nationale. Ils ont vite compris qu’ils avaient besoin de la main d’eouvre abondante de hutus pour cultuver la terre et les twas pour les rappeler que la nuture faisait partie de leur quotidien.Quant aux hutus ils ont compris vite que le nouveau arrivant (le tutsi) avait une capacité superieur d’organisation et qu’il falait s’apuiyer sur lui pour avancer et acroitre intensité du territoire. Voila donc chacun avait un rôle à jouer et jamais ds l’histoire rwandais d’avant les colons, le sang des rwandais n’avait été versé par d’autre rwandais pour des raisons ethnique ou raciale.
    Ma theorie est effet justifiable et fort hereusement un bon nombre des hutus l’approuve, parceque après dix sept ans le pays est securisé et prospere. bcp d’entre-eux qui sont resté au pays voient le progré ds leur quotidiens,ils vivent en paix avec les tutsi meme si la majorité a qlq chose à se reprocher ; tands que ceux qui ont pris le chemin de l’exile derieur les genocidairem la plus part sont mort et ceux qui reste vivent sous la menace de la peur et n’ont aucune perspective d’avenir.
    Dire que le chemin sera long ne ns fait pas peur on le sait que c’est un travail de long halaine, mais la facilité n’a jamais produis qlq chose de solide .Voila pourqoui c’est un travail bein preparé. On oplanifie des strategie et on adapte des methodes pour atteindre l’objectifs mais ce que je peux vous assurer ce que là ou on est arrivé nous l’aisse optimister de penser que l’avenir nous preserve des bnes surprises. le risque est quasiment nul pour que les sanguinqaire reprenent le dessus.

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  6. stanislas umwami dit :

    « Les hutus sont naturellement guidés par l’emotion, les tutsi par la raison ». JP

    hahahahahahahaha, jp est vraiment drôle. On ne peut pas combattre le mal par le mal! mon cher, t’es animé par un esprit diabolique, je vais invoquer la puissance de l’éternel le tout puissant pour te venir en aide.
    Le rwanda et les rwandais en ont marre de votre hiérarchie de la souffrance, il faut retrouver le socle de la conscience et de l’humanisme mon ami.

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  7. Inkotanyi dit :

    Trois choses à dire:

    1. je ne suis pas d’accord avec les avis de jp (commentaire n0 3) qui dit que les hutus sont manipulés comme des marionnettes. Ce n’est pas vrai et c’est son orgueil il faut le combattre.

    2. l’absence en grand nombre des membres d’ibuka dans la salle peut être un signe de la naissance de RNC voire que cette organination a fait l’intensif pour recruter et enseigner ses convictions à l’égard du FPR. Il peut être alors un signe que le RNC est en train de récupérer les membres du FPR et ceci peut être remarqué dans des pays étrangers la où la démocratie est devenue la culture.

    3. il n’est pas étonnant pour moi que les militaires belges prennent un tel comportement d’expulsion des gens car ils l’ont fait depuis des années au Rwanda et leur comportement d’expulsion sans raison et sans explication n’est pas daté d’aujourd’hui surtout pour les noirs africains. Leur façon de faire est celle-la : la prise du partie. Ils n’ont pas raison car ils ont échoues et ils doivent se sentir coupables et c’est ainsi qu’ils ont adopté une telle méconduite.

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  8. maronier dit :

    Que des comediens , faire semblant de pleurer mais au fond ça vous arrange [*******]

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  9. jp dit :

    Vous finirez par comprendre que c’est pas la haine ni la colere qui m’anime mais la verité sans equivoq ne sois pas boulversé ni complexé par ce que tu es bwana STANISLASS m apprends à vivre en harmonie avec toi mm tu pour le faire avc les autres. Apprends à accepter que le tutsi a qlq chose dont tu as besoin (l’humanisme) et tout ce qui va avc si tu veux avancer tu dois vivre avc lui si non le vaincre par le mal restera que ds tes rêves mon ami.

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